Student resistance in the language/literacy classroom has been an important focus of research in TESOL and applied linguistics. This article examines resistance by two adult-arrival immigrant students in a developmental literacy classroom, drawing from a larger ethnographic case study focused on students’ transition into community college. The students’ behaviours seemed puzzling or self-defeating to some college personnel, but when viewed through the theoretical framework of identity work, they can be read as attempts to counteract institutional marginalization. Findings from this analysis illustrate how an understanding of the histories, identities, and investments of adult immigrant learners can help educators respond to “difficult” moments in the classroom and beyond. This study has several implications for higher education practitioners: First, we must question our initial assumptions about student behaviours, so that we interpret those behaviours accurately. Second, we must be explicit about the norms of the academic culture, so that students can more effectively enact their desired identities and display symbolic capital in college courses. Finally, we must build curricula, policies, and pedagogies that are more inclusive and relevant for adult immigrant learners. These findings add to scholarly conversations about immigrant students’ funds of knowledge and agency enactment within postsecondary education.
La résistance des étudiants dans la salle de classe de langue ou de littératie est devenue un point focal de la recherche en TESOL et en linguistique appliquée. Cet article examine la résistance de deux étudiants immigrants adultes récemment arrivés dans une classe de développement de la littératie, en s’appuyant sur une étude de cas ethnographique plus large qui se concentre sur la transition des étudiants vers un collège communautaire. Aux yeux de certains membres du personnel du collège, le comportement des étudiants semblait déroutant ou semblait nuire à leur réussite; cependant, quand on utilisait la perspective du cadre de travail identitaire, le comportement peut se comprendre comme des tentatives de contrecarrer la marginalisation institutionnelle. Les résultats de cette analyse illustrent comment la compréhension des histoires, des identités et des investissements des étudiants immigrants adultes peut aider les éducateurs à répondre aux moments « difficiles » dans la salle de classe et au-delà. Cette étude a plusieurs implications pour les praticiens de l’enseignement supérieur. Premièrement, nous devons remettre en question nos suppositions premières à propos du comportement des étudiants de façon à l’interpréter correctement. Deuxièmement, nous devons expliquer clairement les normes de la culture universitaire, afin que les étudiants puissent entrer plus efficacement dans leur identité recherchée et montrer leur capital symbolique dans les cours collégiaux. Pour conclure, nous devons créer des programmes, des politiques et des pédagogies qui soient plus inclusives et plus pertinentes pour les apprenants immigrants adultes. Ces résultats s’ajoutent aux conversations universitaires sur le fonds de connaissances des étudiants immigrants et leur capacité d’agir au sein de l’enseignement postsecondaire.