An economic and legal assessment of the EU food industry's competitiveness

Abstract

The objective of this article is to assess the competitiveness of the European food industry from an economic and legal perspective. Knowledge of its present competitiveness and improvement opportunities are lacking. To close this knowledge gap, we measured the competitiveness of eight subsectors, benchmarked them with four leading world economies, assessed the effect of differences in legal requirements, and predicted future developments using scenario analysis. International economics indicators supplemented with data on legal issues from a survey conducted by leading experts were used to measure competitiveness. The results show that the EU food industry's competitiveness is weak. The legal system was positively evaluated compared to the U.S. system, but major improvements are possible. The recommendations are to improve economies of scale, economies of scope, ICT-based supply chain management, and exploit cultural differences through innovation, within a more flexible and streamlined legal framework. [Econlit. Citations:F14, L66; Q13]. © 2008 Wiley Periodicals, Inc.

Compétitivité, productivité et efficacité dans les secteurs agricole et agroalimentaire

“…Sur la base d"une analyse par grappes de tous les indicateurs de compétitivité, les auteurs constatent que le groupe des pays les plus compétitifs comprend l"Italie et le Danemark, tandis que le groupe le moins compétitif est composé de la Grèce, du Portugal, de la Suède et du Royaume-Uni. Wijnands et al (2008) évaluent la compétitivité de l"industrie alimentaire de l"UE15 par rapport à celle de l"Australie, du Brésil, du Canada et des États-Unis sur la période 1996-2004. Sur la base des données relatives aux échanges de chaque pays, les auteurs calculent la progression du RCA et de l"EMS dans le marché mondial pour l"UE15 et les quatre autres pays.…”

“…En plus du recours aux indicateurs de compétitivité fondés sur des données relatives aux échanges, Wijnands et al (2008) calculent l"augmentation de la productivité du travail dans l"industrie alimentaire dans l"UE15, en Australie, au Brésil, au Canada et aux États-Unis au cours de la période 1996-2004. La productivité du travail est calculée sous la forme de la valeur ajoutée par travailleur, mais on compare uniquement la progression de celle-ci dans les différents pays de façon à éviter les distorsions liées aux différences de parités de pouvoir d"achat.…”

“…Avec la seconde, on procède de manière inverse : on groupe en fonction de plusieurs indicateurs de performance, puis on compare la moyenne de plusieurs caractéristiques des exploitations et des exploitants entre les grappes (par exemple, Latruffe et al, 2008a). Wijnands et al (2008) examinent l"incidence de la législation relative aux produits alimentaires appliquée dans différents pays de l"UE sur la compétitivité de leur secteur alimentaire, au moyen d"une enquête auprès des parties prenantes. Ces dernières sont choisies parmi les entreprises productrices nationales, ainsi que dans les pays qui exportent vers l"UE.…”

“…Dans une régression de deuxième étape où les importations servent de variables explicatives, les auteurs montrent qu"une exposition accrue aux échanges augmente la productivité, un processus qui est plus rapide dans les pays à faible productivité que dans ceux où elle est plus forte. Sur la base d"une enquête d"opinion menée auprès de 63 parties prenantes de l"industrie alimentaire, Wijnands et al (2008) concluent que la réglementation de l"UE dans le secteur (qui selon eux est le plus réglementé après l"automobile et la chimie) ne constitue pas un grand obstacle à la compétitivité du secteur alimentaire de l"UE15.…”

“…Certaines études ont tenté de créer une mesure complexe de la compétitivité à partir de plusieurs mesures. Par exemple, Wijnands et al (2008) calculent cinq indicateurs, qu"ils normalisent ensuite de façon à ce qu"ils aient tous la même moyenne (0) et la même variance (1), pour utiliser ensuite la valeur moyenne (non pondérée) de ces scores normalisés afin de calculer une mesure globale de la compétitivité. Alors que les indicateurs basés sur la théorie des échanges (en termes de croissance des indices) montrent que le secteur alimentaire du Brésil est de loin le plus compétitif par rapport à ceux de l"UE15, de l"Australie, du Canada et des États-Unis, les indicateurs basés sur la performance économique (en termes de croissance des indices) aboutissent à l"exact opposé.…”