Dans cet article, l'auteure démontre à l'aide d'exemples cliniques que la thérapie familiale ne doit pas uniquement considérer le symptôme comme l'expression d'un problème familial. Elle doit se centrer sur celui-ci, s'il compromet sérieusement le développement de l'enfant ou est le seul moyen d'obtenir la coopération de la famille dans le traitement, par exemple, des cas de phobie de l'école, de cysténose et d'anorexie nerveuse. Dans les cas où le symptôme ne compromet pas le développement immédiat de l'enfant, celui-ci peut être considéré comme un signal de détresse et l'intervention du thérapeute portera alors sur les modèles transactionnels et les règles familiales sous-jacentes.In this article, the author demonstrates, using clinical examples, that family therapy must not consider the symptom uniquely as the expression of the family problem. Therapy must focus on it, if the symptom seriously compromises the child's development, or if it is the sole means of obtaining the family's cooperation in the treatment, as in the case of school phobia, of cystenosia, and of anorexia nervosa. In cases in which the symptom does not compromise the child's immediate development, it can be considered as a distress signal and the intervention of the therapist will then direct itself at the interactional models and the underlying family rule