Les poulets locaux, malgré leur rôle important dans l’aviculture ivoirienne, souffrent de leur faible productivité. Pour contribuer à l’amélioration de leur productivité, une étude descriptive a été réalisée sur son élevage auprès 206 paysans natifs de deux zones agro-écologiques à l’aide d’un questionnaire. Les résultats indiquent les paysans exploitent les poulets locaux dans un système exclusivement extensif. L’aviculture villageoise est une activité dominée par les hommes (79,60 %) et la considérant comme secondaire (97 %). La plupart de ces aviculteurs sont analphabètes (52,5 %). La rusticité et la qualité organoleptique des produits constituent les principales motivations en faveur de cet élevage dans 82 % cas en moyenne. Ils ont débuté l’élevage par achat (59 %) d’un petit noyau initial, par don ou par héritage (41 %) en zone de forêt et par confiage (60 %) en zone de savane. La 1ère ponte d’une poulette intervient en moyenne à 6 mois d’âge (52,5 %). Un faible effectif (23 poulets) composé en majorité de jeunes sujets (55,21 %), de poules (33,19 %) et de coqs (11,40%) a été observé dans les cheptels. Le plein air intégral (73,30 %) a été le mode privilégié d’élevage en zone de savane. Les épizooties (54,35 %) et les prédateurs (38 %) ont été les premières causes de mortalité. Les produits d'élevage issus de ce système ont été utilisés en autoconsommation (62 %) en zone de forêt et vendus (65 %) en zone de savane. La levée des contraintes caractérisant le système le système extensif pourrait aider à l’amélioration de la productivité des poules locales.
Local chickens play an important role in Ivorian poultry farming, but this animal resource suffers from its low productivity. In order to contribute to the improvement of this productivity, a descriptive study was carried out on its breeding among two hundred and six (206) farmers who were native to two agro-ecological zones using a structured questionnaire. The results indicate that these farmers are exploiting local chickens in an extensive system exclusively. Village poultry farming is an activity dominated by men (79.60%) and considered secondary (97%). Most of these poultry farmers are illiterate (52.5%) and the rusticity and organoleptic quality of the products are the main motivations for this breeding in an average of 82% cases. They began breeding by purchasing a small nucleus (59%), by gifts or inheritance (41%) in the Forest zone and by entrusting (60%) in the Savannah zone. The first laying of a pullet occurs on average at 6 months of age (52.5%) and the early pullet lays its first eggs between 4 and 6 months (13%). A few chickens (23), the majority of which were youngsters (55.21%), hens (33.19%) and roosters (11.40%), were observed in the flocks. In Savannah areas, free-range rearing (73.30%) was the preferred method of rearing. Epizootics (54.35%) and predators (38%) were the main causes of mortality. The livestock products from this system were used for self-consumption (62%) in the forest zone and sold (65%) in the Savannah zone. Removing the constraints that characterize the extensive system could help to improve the productivity of local chickens.