Background: The inappropriate use of antibiotics results in the emergence of antimicrobial resistance and adverse clinical and economic outcomes in hospital in-patients. A lack of institutional and national antibiotic guidelines promotes inappropriate antibiotic use. The objectives of this study are to evaluate the appropriateness of antibiotic prescribing, and the quality of antibiotic use in medical wards of the Lagos University Teaching Hospital, Lagos, Nigeria.
Methodology: This was a descriptive cross-sectional study of patients admitted and placed on antibiotics in the medical wards of Lagos University Teaching Hospital between July 2013 and August 2014. The appropriateness of antibiotic therapy was determined by compliance with the guidelines of the Infectious Diseases Society of America (IDSA).
Results: A total of 350 hospitalized patients on antibiotic therapy during the period of the study were reviewed, including 197 (56.3%) males and 153 females (43.7%). The mean age of the patients was 48.7±17.6 years and a total of 539 initial antibiotics were empirically prescribed. Antibiotic therapy was considered inappropriate in 290 (82.9%) patients, of which 131 (37.4%) patients had no evidence of infection. Pneumonia (23.1%) was the most common indication for antibiotic use, out of which 59.3% had inappropriate antibiotic therapy. Overall, the most frequently prescribed initial empirical antibiotic classes were imidazole derivatives (32.4%) and cephalosporins (22.0%), while the most frequently prescribed inappropriate antibiotic classes were carbapenems (100.0%) and quinolones (89.3%).
Conclusion: The study revealed a high rate of inappropriate antibiotic therapy. There is an imperative need to establish antimicrobial stewardship programmes to curb the inappropriate use of antibiotics in the hospital.
French title: Modèle d'utilisation inappropriée d'antibiotiques chez les patients des services médicaux d'un hôpital tertiaire du sud-ouest du Nigeria
Contexte: L'utilisation inappropriée d'antibiotiques entraîne l'émergence d'une résistance aux antimicrobiens et des résultats cliniques et économiques défavorables chez les patients hospitalisés. L’absence de directives institutionnelles et nationales sur les antibiotiques favorise une utilisation inappropriée des antibiotiques. Les objectifs de cette étude sont d'évaluer la pertinence de la prescription d'antibiotiques et la qualité de l'utilisation des antibiotiques dans les services médicaux de l'hôpital universitaire de Lagos, Lagos, Nigeria.
Méthodologie: Il s'agissait d'une étude transversale descriptive portant sur des patients admis et placés sous antibiotiques dans les services médicaux de l'hôpital universitaire de Lagos entre juillet 2013 et août 2014. La pertinence de l'antibiothérapie a été déterminée par le respect des directives de l'Infectious Diseases Society. d'Amérique (IDSA).
Résultats: Au total, 350 patients hospitalisés sous antibiothérapie au cours de la période de l'étude ont été examinés, dont 197 (56,3%) hommes et 153 femmes (43,7%). L'âge moyen des patients était de 48,7±17,6 ans et un total de 539 antibiotiques initiaux ont été prescrits de manière empirique. L'antibiothérapie a été jugée inappropriée chez 290 (82,9%) patients, dont 131 (37,4%) patients ne présentaient aucun signe d'infection. La pneumonie (23,1%) était l'indication la plus courante d'utilisation d'antibiotiques, dont 59,3% avaient un traitement antibiotique inapproprié. Dans l’ensemble, les classes d’antibiotiques empiriques initiales les plus fréquemment prescrites étaient les dérivés de l’imidazole (32,4%) et les céphalosporines (22,0%), tandis que les classes d’antibiotiques inappropriés les plus fréquemment prescrites étaient les carbapénèmes (100,0%) et les quinolones (89,3%).
Conclusion: L’étude a révélé un taux élevé d’antibiothérapie inappropriée. Il est impératif d’établir des programmes de gestion des antimicrobiens pour lutter contre l’utilisation inappropriée des antibiotiques à l’hôpital.