Tsao, R. and Liu, Z. 2007. Exploration and characterization of bioactive phytochemicals in native Canadian plants for human health. Can. J. Plant Sci. 87: [1045][1046][1047][1048][1049][1050][1051][1052][1053]. The boundary between medicine and food is not always clear in many ancient cultures. Many plants have traditionally been used in both culinary and healing practices. Herbs, in particular, have shown this dual functionality. Scientific information on herbal medicines has been limited to exotic plants, and only a few herbal plants native to, or grown in, Canada, such as American ginseng, Echinacea, St. John's wort and feverfew, have been studied. Thorough investigations have not been carried out, and there is a lack of information about native Canadian plants and their potential as medicinal plants, particularly in terms of their chemical composition, biological activity and potential use for disease prevention. Also, from the marketing point of view, many of the existing herbs have only a small niche in the marketplace, so over production and consequent price depression can easily happen, as seen in the ginseng industry. There is obviously a need for multidisciplinary collaboration among herbalists, botanists, chemists and other scientists, since introducing native plants into mass production requires knowledge of environmental impact, genetic variability and the effects of other factors on the bioactive components. This review is intended to introduce the needs, techniques and challenges of such an approach with an emphasis on chemical and biochemical characterizations. Cette dualité se remarque particulièrement chez les fines herbes. En homéopathie, les données scientifiques se bornent aux espèces exotiques et seules quelques herbacées parmi les plantes indigènes du Canada ont été étudiées, notamment le ginseng américain, l'échinacée, le millepertuis et le chrysanthème-matricaire. Aucune étude exhaustive n'a été entreprise et on manque d'informations sur les plantes indigènes du Canada ainsi que leur potentiel en tant que plantes médicinales. On ne sait notamment pas grand-chose sur leur composition chimique, leur activité biologique ni leur utilité éventuelle pour prévenir la maladie. Du point de vue commercial, bon nombre des fines herbes existantes occupent une très petite niche sur le marché, de sorte qu'il peut y avoir aisément surproduction et chute des prix, ainsi qu'on a pu le voir dans l'industrie du ginseng. Manifestement, les homéopathes, les botanistes, les chimistes et d'autres scientifiques doivent collaborer, car le passage des plantes indigènes à la production de masse exige une solide connaissance des répercussions sur l'environnement, de la variabilité génétique et des effets d'autres paramètres sur les composés bioactifs. Cet article expose les besoins, les techniques et les enjeux d'une telle approche, en insistant sur la caractérisation chimique et biochimique.