Contestation of culturally significant places is a phenomenon that is regularly encountered in heritage management. Takky Wooroo (Indian Head), on World Heritage-inscribed K'gari (Fraser Island), is no exception. The research presented in this paper uses a multi-vocal methodology situated within the constructivist paradigm of "Indigenous archaeologies" to evaluate contested evidence for cultural and historical significance at Takky Wooroo.Much of the contestation relates to whether or not Takky Wooroo was the site of a massacre in the nineteenth century and if so, how this impacts on the management of the place. Evidence for the massacre is investigated using oral history from Traditional Owners as well as archival sources. Perceptions of the headland held by Traditional Owners, tourists and other stakeholders are assessed as the basis for a review of management strategies for this contested place.Themes of memorialisation and association are explored and, in the absence of tangible "scientific" evidence to link Takky Wooroo with its past uses, the inclusion of intangible understandings, such as Indigenous Knowledge, are shown to be paramount in assigning significance. In particular, we argue that memorialisation, association and the archaeology of absence allow the historically documented massacre event to be linked with Takky Wooroo in a manner that is not possible through material culture assessment alone.
RÉSUMÉEn gestion du patrimoine, il est fréquent que les lieux culturellement importants soient l'objet de contestations. Takky Wooroo (Indian Head), situéà K'gari (Fraser Island), inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO, n'est pas une exception. La recherche présentée dans cet article utilise une méthodologie pluridisciplinaire se plaçant dans le paradigme constructiviste des "Archéologies indigènes" afin d'évaluer les preuves contestées portant sur l'importance historique et culturelle du site de Takky Wooroo.Le débat repose essentiellement sur la possibilité que Takky Wooroo soit le lieu d'un massacre s'étant produit au dix-neuvième siècle, et si tel est le cas quel en serait l'impact pour la gestion du lieu. Les indices portant sur le massacre sontétudiésà partir de l'histoire orale des "Traditional Owners" ainsi qu'à partir d'archives. Les représentations du site de Takky Wooroo aux yeux des "Traditional Owners", touristes et autres parties intéressées sontévaluées et utilisées comme base de l'examen des stratégies de gestion du site.Les thèmes de la commémoration et de l'association sontétudiés. En l'absence de preuves "scientifiques" tangibles liant Takky Woorooà ses utilisations antérieures, les représentations intangibles -telles que le "Savoir Indigène" -sont utilisées. Ces dernières sont en effet capitales pour le processus d'attribution d'importance. En particulier, nous soutenons que la commémoration, l'association et l'archéologie de l'absence permettent de lier ce massacre historiquement avéré au lieu de Takky Wooroo, un lien que l'étude de la culture matérielleà elle seule ne permettrait pas...