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Objectif : Contribuer à l’amélioration de la lutte contre la tuberculose humaine à travers une évaluation des connaissances et des pratiques des consommateurs de lait cru et une évaluation du taux de contamination par Mycobacterium spp du lait de vache mis sur le marché dans la région du Poro. Méthodologie et résultats : Deux enquêtes ont été réalisées dans le cadre de cette étude. La première qui a porté sur les connaissances, aptitudes et perception a été réalisée à l’aide de questionnaires auprès de 800 consommateurs de lait cru de vaches résidant dans 4 départements de la zone d’étude, à raison de 200 personnes par département. Les participants étaient composés de 540 hommes et 260 femmes avec un âge médian de 30 ans (intervalle : 15 à 70 ans). La seconde enquête a consisté quant à elle, à soumettre au test de Ziehl-Neelsen 304 échantillons de lait cru de vache collectés au pis des mamelles de vaches produisant du lait commercialisé dans les 4 départements d’étude. Sur des personnes interviewées, seul 4,5% (36/799) de consommateurs de lait cru de vaches savaient que le lait cru pouvait transmettre la tuberculose et connaissaient les symptômes de cette maladie chez l’homme. Par ailleurs, 36,20% (289/799) des personnes enquêtées ont déclaré consommer le lait cru quotidiennement et seulement 4,50% des consommateurs ont indiqué soumettre le lait à un traitement thermique avant sa consommation. Au niveau du lait analysé, environ 22,4% (68/304) des échantillons testés étaient positifs à Mycobacterium spp. Conclusion et recommandations : Cette étude a révélé que les connaissances de la population d’étude sur la transmission de la tuberculose via le lait cru sont insuffisantes alors que 22,4% du lait de vaches locales commercialisé dans la région est contaminé par Mycobacterium spp. Par conséquent, il est recommandé aux autorités sanitaires notamment au programme national de lutte contre la tuberculose de renforcer ses interventions au niveau de l’information et de la sensibilisation des populations locales sur les voies de transmission et les pratiques à risque. Aussi, pour une lutte plus efficace contre cette zoonose, ce programme devra intégrer la dimension santé animale en se basant sur l’approche « one health ». Mots-Clés : Tuberculose, lait de vache, consommateur, nord Côte d’Ivoire, Mycobacterium spp ABSTRACT Objective : Contribute to reducing the impact of Mycobacterium bovis infections on humans and animals health and well-being in the Poro region. Methodology and results : Surveys were carried out using questionnaires administered to 800 consumers of raw cow milk in northern Côte d’Ivoire. These consumers consisted of 540 men and 260 women with median age of 30 years (from 15 to 70). Additionally, three hundred four (304) cow's milk samples were tested by Ziehl Neelsen staining method. About 36.20% of the participants consumed milk daily, whilst only 4.50% of them knew the most common symptoms of human tuberculosis. Few respondents knew that tuberculosis contaminated raw milk could transmit tuberculosis to humans. Of 304 milke samples tested 22,4% were positive for Mycobacterium spp. Conclusion : The study found major lack of awareness on the transmission of tuberculosis from cattle to humans through the consumption of contaminated cow milk. The authors recommend the national tuberculosis control program authorities in Côte d’Ivoire to focus more on public education and awareness campaigns in northern Côte d’Ivoire. Keywords: Tuberculosis, cow's milk, consumer, northern Côte d’Ivoire, Mycobacterium bovis
Objectif : Contribuer à l’amélioration de la lutte contre la tuberculose humaine à travers une évaluation des connaissances et des pratiques des consommateurs de lait cru et une évaluation du taux de contamination par Mycobacterium spp du lait de vache mis sur le marché dans la région du Poro. Méthodologie et résultats : Deux enquêtes ont été réalisées dans le cadre de cette étude. La première qui a porté sur les connaissances, aptitudes et perception a été réalisée à l’aide de questionnaires auprès de 800 consommateurs de lait cru de vaches résidant dans 4 départements de la zone d’étude, à raison de 200 personnes par département. Les participants étaient composés de 540 hommes et 260 femmes avec un âge médian de 30 ans (intervalle : 15 à 70 ans). La seconde enquête a consisté quant à elle, à soumettre au test de Ziehl-Neelsen 304 échantillons de lait cru de vache collectés au pis des mamelles de vaches produisant du lait commercialisé dans les 4 départements d’étude. Sur des personnes interviewées, seul 4,5% (36/799) de consommateurs de lait cru de vaches savaient que le lait cru pouvait transmettre la tuberculose et connaissaient les symptômes de cette maladie chez l’homme. Par ailleurs, 36,20% (289/799) des personnes enquêtées ont déclaré consommer le lait cru quotidiennement et seulement 4,50% des consommateurs ont indiqué soumettre le lait à un traitement thermique avant sa consommation. Au niveau du lait analysé, environ 22,4% (68/304) des échantillons testés étaient positifs à Mycobacterium spp. Conclusion et recommandations : Cette étude a révélé que les connaissances de la population d’étude sur la transmission de la tuberculose via le lait cru sont insuffisantes alors que 22,4% du lait de vaches locales commercialisé dans la région est contaminé par Mycobacterium spp. Par conséquent, il est recommandé aux autorités sanitaires notamment au programme national de lutte contre la tuberculose de renforcer ses interventions au niveau de l’information et de la sensibilisation des populations locales sur les voies de transmission et les pratiques à risque. Aussi, pour une lutte plus efficace contre cette zoonose, ce programme devra intégrer la dimension santé animale en se basant sur l’approche « one health ». Mots-Clés : Tuberculose, lait de vache, consommateur, nord Côte d’Ivoire, Mycobacterium spp ABSTRACT Objective : Contribute to reducing the impact of Mycobacterium bovis infections on humans and animals health and well-being in the Poro region. Methodology and results : Surveys were carried out using questionnaires administered to 800 consumers of raw cow milk in northern Côte d’Ivoire. These consumers consisted of 540 men and 260 women with median age of 30 years (from 15 to 70). Additionally, three hundred four (304) cow's milk samples were tested by Ziehl Neelsen staining method. About 36.20% of the participants consumed milk daily, whilst only 4.50% of them knew the most common symptoms of human tuberculosis. Few respondents knew that tuberculosis contaminated raw milk could transmit tuberculosis to humans. Of 304 milke samples tested 22,4% were positive for Mycobacterium spp. Conclusion : The study found major lack of awareness on the transmission of tuberculosis from cattle to humans through the consumption of contaminated cow milk. The authors recommend the national tuberculosis control program authorities in Côte d’Ivoire to focus more on public education and awareness campaigns in northern Côte d’Ivoire. Keywords: Tuberculosis, cow's milk, consumer, northern Côte d’Ivoire, Mycobacterium bovis
1 RESUME Une étude sur la fertilisation minérale et organique liquide a été conduite sur la tomate en petite saison de pluie au Sud et au Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire sur deux années, afin d’améliorer la fertilité du sol et le rendement de la tomate. De manière spécifique, il s’agissait d’évaluer les effets des traitements de quatre doses d’engrais organique liquide associées ou non à l’engrais minéral sur la teneur du sol en matière organique, le rapport C/N et le rendement. Le dispositif expérimental était un split-plot avec quatre répétitions ayant pour facteur principal, l’engrais minéral et le facteur secondaire, l’engrais organique à quatre doses (Lha-1) : C0 = 0 (témoin), C1 = 2,5; C2 = 3,75 et C3 = 5. Les résultats ont montré que le traitement T10 (50 % engrais minéral + 3,75 Lha-1 engrais organique) a amélioré la teneur du sol en matière organique, et le rendement. Cependant, le traitement avec 3,75 Lha-1 d’engrais organique utilisée seule a amélioré le rapport C/N du sol. Effects of liquid organic (NPK 5-9-18) and mineral (NPK 12-11-18) fertilizers on soil organic matter of and tomato yield in the South and the Mid-west of Ivory Coast ABSTRACT A study on the mineral and liquid organics fertilizations was conducted on tomato during short rainy season in South and Central West regions of Ivory Coast over two years to improve soil fertility and tomato yield. Specifically, the treatment effects of four doses of organic fertilizer, associated or not with the mineral fertilizer on the content of the soil organic matter, the C/N ratio and the yield. The experimental design was split-plot, with four repetitions having as principal factor, the mineral fertilizer and the secondary factor, the organic fertilizer in four doses (L ha-1): C0 = 0 (control); C1 = 2.5; C2 = 3.75 and C3 = 5. The results showed that the treatment T10 (50 % mineral fertilizer + 3.75 Lha-1 of the organic fertilizer), better improved the content of the soil organic matter and the yield. However, the treatment with 3.75 L ha-1 of organic fertilizer used alone has increased advantage the report C/N of the ground.
Background: “Soumbara” as well as other traditional foods of Côte d'Ivoire are produced in a traditional way. These foods may contain pathogenic and spoilage microorganisms. Aims: The aim of our work was to assess the sanitary quality of “Soumbara” sold in five communes of Abidjan (Côte d’Ivoire), in order to valorize it as a flavor enhancer. Material and Methods: A consumption survey as well as the analysis of some physico-chemical (pH, titratable acidity, Brix degree, moisture, and organic acids) and microbiological parameters (enumeration of MAG, Clostridium, Bacillus, Staphylococci, Salmonella, E. coli, and coliforms) were carried out in five (05) municipalities of Abidjan (Abobo, Yopougon, Port Bouet, Adjamé, and Treichville) on 75 samples. Results: The results of the survey showed that most of the respondents were familiar with “Soumbara” and often consumed it. These consumers stated that they did not experience any discomfort after consuming this food. Physicochemical analyses showed that the water content of the samples of “Soumbara” ranged from 16.50% to 19.28% and the pH varied from 6.32 ± 0.01 to 7.91± 0.02. “Soumbara” contained little follow-through which ranged from 0.10 ± 0.001 to 0.27 ± 0.05. “Soumbara” also contained phenolic compounds such as coumarins, hydroquinones, and caffeic acid. Microbiological analyses had revealed the presence of spoilage and pathogenic germs such as Bacillus, Staphylococcus, and E. coli at high loads exceeding the 2019/229/EC standard. Conclusions: However, due to the high load of spoilage and pathogenic microorganisms, this food eaten by sprinkling directly on the dish, without passing through a cooking process could expose the consumer to a risk of food poisoning. Keywords: Food poisoning, “Soumbara”, Pathogenic and Spoilage Microorganisms.
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