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Dans cette troisième chronique des études pallava, nous nous intéresserons à trois ouvrages parus récemment qui se rapportent, de loin ou de près, à la dynastie des Pallava : Commanditaires & artistes en Inde du Sud de Vincent Lefèvre (2006), Temples de l 'Inde méridionale d'Edith Parlier-Renault (2006) et Early Saivism and the Skandapurâna, Sects and Centres de Peter C. Bisschop (2006). Il ne s'agit pas ici de faire des comptes rendus « classiques » de ces trois livres. Nous nous sommes restreints à certains de leurs aspects, qui apportent un éclairage nouveau sur les Pallava ou qui requièrent la prise en compte d'autres points de vue que ceux exposés par les auteurs. Une remarque générale concernant les corpus de ces études s'impose car ils sont très différents. P. C. Bisschop publie deux recensions d'un même texte, dont l'une est une portion du Skandapurâna, en un ensemble qui occupe moins de quatre-vingts pages sur les trois cent soixante-huit que compte son livre. Index, concordance, annotations, introduction, le texte est étudié en profondeur. Le sujet que traite V. Lefèvre est en revanche immense puisqu'il s'agit de la création artistique en pays tamoul surplus d'un millénaire, envisagée sous l'angle de l'interaction entre commanditaires et artistes. Embrassant l'ensemble de l'iconographie des dynasties des Gupta, des Kalacuri, des Câlukya, des Pallava et des Râstrakûta, le corpus que É. Parlier-Renault a choisi d'étudier est tout aussi vaste. Les projets de ces deux derniers auteurs nous paraissent d'autant plus ambitieux que, malgré l'ancienneté des études concernant les dynasties du pays tamoul et du Deccan, nous ne considérerions l'étude particulière d'aucune d'elles comme achevée aujourd'hui. Les livres de V. Lefèvre et de É. Parlier-Renault, même s'ils ne sont pas exclusivement consacrés aux Pallava, traitent cependant abondamment de la production artistique de cette dynastie. Nous voudrions ici présenter en contrepoint nos propres vues concernant des sujets spécifiques. Le nom des Pallava n'apparaît pas dans l'index du livre de P. C. Bisschop, mais l'état de la mythologie çivaïte que contient la portion du Skandapurâna qu'il édite pourrait permettre de mieux comprendre certaines figures des temples pallava. L'examen de ces trois livres sera guidé par des orientations qui nous sont propres : la nécessité du travail de terrain, l'intérêt de l'étude des textes ou encore le questionnement du rapport entre représentations sculptées et textuelles. Nous espérons montrer dès lors que tant l'accès direct aux sources primaires que l'usage qu'on en fait changent le point de vue sur le cas « Pallava » l. 1. Nous remercions toute l'équipe du centre EFEO de Pondichéry, en particulier N. Ramaswamy (alias Babu) et G. Vijayavenugopal, qui explorent avec enthousiasme et méthode les districts du nord du pays tamoul. Nous remercions aussi pour leurs sages critiques et conseils, portant sur l'ensemble ou les détails de cette chronique,
Dans cette troisième chronique des études pallava, nous nous intéresserons à trois ouvrages parus récemment qui se rapportent, de loin ou de près, à la dynastie des Pallava : Commanditaires & artistes en Inde du Sud de Vincent Lefèvre (2006), Temples de l 'Inde méridionale d'Edith Parlier-Renault (2006) et Early Saivism and the Skandapurâna, Sects and Centres de Peter C. Bisschop (2006). Il ne s'agit pas ici de faire des comptes rendus « classiques » de ces trois livres. Nous nous sommes restreints à certains de leurs aspects, qui apportent un éclairage nouveau sur les Pallava ou qui requièrent la prise en compte d'autres points de vue que ceux exposés par les auteurs. Une remarque générale concernant les corpus de ces études s'impose car ils sont très différents. P. C. Bisschop publie deux recensions d'un même texte, dont l'une est une portion du Skandapurâna, en un ensemble qui occupe moins de quatre-vingts pages sur les trois cent soixante-huit que compte son livre. Index, concordance, annotations, introduction, le texte est étudié en profondeur. Le sujet que traite V. Lefèvre est en revanche immense puisqu'il s'agit de la création artistique en pays tamoul surplus d'un millénaire, envisagée sous l'angle de l'interaction entre commanditaires et artistes. Embrassant l'ensemble de l'iconographie des dynasties des Gupta, des Kalacuri, des Câlukya, des Pallava et des Râstrakûta, le corpus que É. Parlier-Renault a choisi d'étudier est tout aussi vaste. Les projets de ces deux derniers auteurs nous paraissent d'autant plus ambitieux que, malgré l'ancienneté des études concernant les dynasties du pays tamoul et du Deccan, nous ne considérerions l'étude particulière d'aucune d'elles comme achevée aujourd'hui. Les livres de V. Lefèvre et de É. Parlier-Renault, même s'ils ne sont pas exclusivement consacrés aux Pallava, traitent cependant abondamment de la production artistique de cette dynastie. Nous voudrions ici présenter en contrepoint nos propres vues concernant des sujets spécifiques. Le nom des Pallava n'apparaît pas dans l'index du livre de P. C. Bisschop, mais l'état de la mythologie çivaïte que contient la portion du Skandapurâna qu'il édite pourrait permettre de mieux comprendre certaines figures des temples pallava. L'examen de ces trois livres sera guidé par des orientations qui nous sont propres : la nécessité du travail de terrain, l'intérêt de l'étude des textes ou encore le questionnement du rapport entre représentations sculptées et textuelles. Nous espérons montrer dès lors que tant l'accès direct aux sources primaires que l'usage qu'on en fait changent le point de vue sur le cas « Pallava » l. 1. Nous remercions toute l'équipe du centre EFEO de Pondichéry, en particulier N. Ramaswamy (alias Babu) et G. Vijayavenugopal, qui explorent avec enthousiasme et méthode les districts du nord du pays tamoul. Nous remercions aussi pour leurs sages critiques et conseils, portant sur l'ensemble ou les détails de cette chronique,
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