Peu d’études portent, pour les habitats de l’âge du Fer, sur leur alimentation en eau qui a laissé peu de traces : les populations se ravitaillaient par portage à partir d’un point d’eau (auprès de puits, sources, mares aménagées, fossés) ou récupéraient les eaux de pluie au moyen d’un dolium ou d’une citerne. Peu de constructions ostentatoires attestent d’équipements collectifs et ce sont les puits qui constituent l’équipement hydraulique le plus répandu, avec un net accroissement durant l’âge du Fer. Leurs aménagements intérieurs, quand ils existent, sont variables : cuvelage en bois, claies de branchage, pierre. Les aménagements extérieurs (margelles, etc.) ont rarement laissé de traces archéologiques. Aucun équipement de relevage de l’eau n’a été identifié jusqu’ici. Quant à ses usages, l’eau semble avoir eu une destination essentiellement familiale et domestique (rareté des équipements collectifs, dimensions des puits). Peu de rapprochements avec des lieux de production sont possibles. De même, le faible pourcentage de puits ayant livré des ensembles mobiliers ne favorise pas l’hypothèse de puits rituels.