The genetic population structure of Lake Washington sockeye salmon (Oncorhynchus nerka) was investigated using the analysis of variation in allelic frequencies at protein-coding loci. Population subdivision was considerable (average F ST using the four highly polymorphic loci was 0.057) and two divergent population groups were identified (separated by an average genetic distance of 0.014). One population group (Cedar River, Issaquah Creek, and a Lake Washington beach) showed a genetic affinity to collections of sockeye salmon from Baker Lake, Washington. In contrast, the other population group (Bear Creek and Cottage Creek) was distinct from either of the putative non-native ancestral populations (Cultus Lake, B.C., and Baker Lake). We inferred that the former group was comprised of fish of the Baker Lake lineage (transplanted to Lake Washington in the 1930s and 1940s) and that the latter population group was predominantly of native ancestry. Cultus Lake fish were not closely related to any of the other populations but there was some evidence for introgression among the different ancestral lineages within Lake Washington. Allelic frequency differences among several populations of a common origin provided evidence for two possible types of genetic divergence: between ancestral and derived groups and among different derived populations.Résumé : On a étudié la structure génétique de la population de saumons sockeye (Oncorhynchus nerka) du lac Washington en examinant la variation de fréquences alléliques aux locus assurant le codage des protéines. Il y avait subdivision considérable de la population (la valeur moyenne de F ST établie avec quatre locus hautement polymorphes était de 0,057), et on a identifié deux groupes de population divergents (séparés par une distance génétique moyenne de 0,014). Un groupe de population (rivière Cedar, ruisseau Issaquah et une plage du lac Washington) présentait une affinité génétique vis-à-vis des collections de saumons sockeye du lac Baker, Washington. Par contraste, l'autre groupe de population (ruisseau Bear et ruisseau Cottage) était distinct des deux populations ancestrales présumées non indigènes (lac Cultus, en Colombie-Britannique, et lac Baker). Nous avons déduit que le premier groupe de population était constitué de poissons de la lignée du lac Baker (transplantés dans le lac Washington dans les années 1930 et 1940) et que le dernier groupe était surtout d'origine ancestrale indigène. Les poissons du lac Cultus n'étaient pas étroitement apparentés à ceux des autres populations, mais certaines données semblaient indiquer qu'il y avait eu introgression parmi les différentes lignées ancestrales du lac Washington. Les différences de fréquences alléliques chez plusieurs populations d'origine commune venaient appuyer deux types possibles de divergence génétique, soit entre des groupes ancestraux et des groupes dérivés et entre des populations dérivées. [Traduit par la Rédaction]