Knowing that carbon capture and storage (CCS) could play an important role in reducing CO2 emissions, it is important to have a good understanding of this role and the importance of environmental policies to support carbon capture and geological storage from bioenergies (BECCS). To date CCS technologies are not deployed on a commercial level, and policy instruments should be used to provide incentives to firms to use these technologies to reduce pollution. The aim of this paper is to compare the cost-efficiency of several incentive-based instruments (a fossil fuel tax, an emissions tax, a cap and trade system that recognize negative emissions, and a subsidy on captured emissions) needed to spur the adoption of CCS of the emissions from fossil fuel as well as from biomass, using a dynamic general equilibrium model. The study shows that BECCS will be deployed only if a specific subsidy per unit of biomass emissions captured with a CCS technology is available. We show also that the two most cost-efficient instruments for achieving a given emissions reduction target are a specific subsidy that rewards captured emissions and a carbon tax whose revenues are recycled to subsidize BECCS.
Keywords:Bioenergies with carbon capture and storage, dynamic computable general equilibrium model, policy instruments efficiency.
RésuméLa capture et le stockage du carbone (CCS) à un rôle important à jouer dans la réduction des émissions de CO2. Elle peut s'appliquer aux énergies fossiles et aux bioénergies (BECCS). A l'heure actuelle, ces technologies ne sont pas encore au stade de la commercialisation. Il existe donc une nécessité de mettre en place des incitations économiques claires et crédibles pour faciliter leur développement. L'objectif de ce papier est de comparer l'efficacité-économique de plusieurs instruments économiques (une taxe fossile, une taxe sur les émissions, un système de permis négociable qui reconnait les émissions négatives et une subvention à la capture des émissions) capables de stimuler le CCS et le BECCS. Cette analyse est conduite grâce à un modèle dynamique d'équilibre général calculable. Les résultats montrent que la technologie BECCS, compte tenu de sa singularité, sera développée uniquement si une subvention à la capture des émissions issues de la biomasse est mise en place. De plus, les deux instruments les plus efficace-économiquement pour atteindre un niveau donné de réduction d'émissions sont la subvention à la capture des émissions et la taxe carbone dont les revenus sont recyclés sous forme de subvention au BECCS.
Mots-clés :Capture et Stockage du Carbone, bioénergies, modèle d'équilibre général calculable, efficacité-économique, incitation-économique.3