Breast cancer risk in relation to different types of hormone replacement therapy in the E3N‐EPIC cohort

Abstract

Most epidemiological studies have shown an increase in breast cancer risk related to hormone replacement therapy (HRT) use. A recent large cohort study showed effects of similar magnitude for different types of progestogens and for different routes of administration of estrogens evaluated. Further investigation of these issues is of importance. We assessed the risk of breast cancer associated with HRT use in 54,548 postmenopausal women who had never taken any HRT 1 year before entering the E3N-EPIC cohort study (mean age at inclusion: 52.8 years); 948 primary invasive breast cancers were diagnosed during follow-up (mean duration: 5.8 years). Data were analyzed using multivariate Cox proportional hazards models. In this cohort where the mean duration of HRT use was 2.8 years, an increased risk in HRT users compared to nonusers was found (relative risk (

Oral progestagens before menopause and breast cancer risk

“…Studies on HRT have shown that a combination of oestrogen plus progestin increases breast cancer risk more than oestrogen alone (Chlebowski et al, 2003;Fournier et al, 2005;Stefanick et al, 2006), but these involve administration to postmenopausal women.…”

“…Randomised trials and observational studies have strongly suggested that some synthetic progestagens, when added to an oestrogen in HRT, increase breast cancer risk more than the use of oestrogen alone (Chlebowski et al, 2003;Fournier et al, 2005;Stefanick et al, 2006). However, data on the impact of the premenopausal use of progestagens on breast cancer risk are limited.…”

Méthodologie de l’enquête MISSION (Ménopause, rISque de cancer du SeIn, mOrbidité et prévaleNce)

“…Total 825 -récemment, les résultats finaux du bras oestrogènes seuls (ECE) de l'étude WHI [17] ont révélé de nouvelles contradictions : il n'a été observé aucune augmentation du risque de cancer du sein dans le groupe ECE comparativement au placebo, voire une tendance non significative à la baisse du nombre de cancers du sein, dans le groupe traité ; -enfin, la très récente publication de Fournier et al [8], sur la cohorte E3N a principalement montré :…”

“…Nous nous sommes centrés sur les THS « à la française » i.e. ceux les plus prescrits en France et non étudiés par la WHI [2] et la MWS [3], ou non distingués par leurs propriétés pharmacologiques, en ce qui concerne les progestatifs, dans le cadre de l'étude E3N [8].…”

“…L'état de l'art des études intégrant ces particularismes à la française et le relationnel entre THS et cancer du sein est le suivant : l'étude européenne WISDOW (méthodologiquement comparable à la WHI) utilisant des molécules « européennes » dont les résultats étaient très attendus, a été interrompue par manque de volontaires suite à l'arrêt prématuré de la WHI ; nous ne disposons pas en France, malgré l'existence de registre de cancer (FRANCIM notamment) de données directes concernant l'incidence et/ ou la prévalence du cancer du sein, spécifiquement chez la femme ménopausée, qu'elle soit traitée ou non et permettant notamment de servir de base de réfé-rence ; les seules données sur l'incidence et/ou la pré-valence du cancer du sein disponibles en France, sont présentées par tranche d'âge sans précision sur le statut ménopausique et la prise (actuelle ou passée) ou non d'un THS [5][6][7] ; très récemment, la publication de Fournier et al [8] sur les premiers résultats de la cohorte E3N a apporté des éléments tout à fait inté-ressants, laissant subodorer que le risque de cancer du sein vis-à-vis du THS serait très dépendant du type de progestatif utilisé (notamment progestérone naturelle versus progestatif synthétique).…”