La question patrimoniale a été largement et diversement abordée par les géographes au cours des vingt dernières années. Ce texte montre qu’elle n’est que le cas particulier d’une thématique d’ensemble des sciences sociales et humaines, les mémoires. Dès lors, deux questions se posent : qu’est-ce qui fait la singularité de la démarche géographique par rapport aux autres sciences sociales (anthropologie, histoire, philosophie, sociologie, etc.) ? Quelles perspectives interprétatives ouvre une telle entrée géographique ?