The interplay between intensifying labour market precarity and gentrification constitutes a hitherto under-researched topic in the fields of labour and urban geography. To rectify this lacuna, we argue that gentrification and labour flexibilisation are both socio-spatial manifestations of capital's efforts to confront crises of accumulation. Distinguishing between what we call "weak" and "strong" links between them, and drawing upon the concepts of "gentrification-supporting" and "gentrification-fostered" labour flexibility, we outline a framework for connecting gentrification and precarity. This allows us to make links between the restructuring of the built environment and the reorganisation of work in the post-industrial city; it also allows us to show how workers, through their agency, can shape rent gaps in the contemporary city.R esum e: L'interaction entre l'intensification de la pr ecarit e du march e du travail et la gentrification constitue un sujet encore peu etudi e dans les domaines de la g eographie du travail et de la g eographie urbaine. Pour rem edier a cette lacune, nous soutenons que la gentrification et la flexibilisation du travail sont deux manifestations socio-spatiales des efforts du capital pour faire face aux crises d'accumulation. En distinguant ce que nous appelons des liens «faibles» et «forts» entre les deux, et en s'appuyant sur les concepts de flexibilit e du travail «soutenant la gentrification» et «favoris e par la gentrification», nous d efinissons un cadre pour relier la gentrification a la pr ecarit e. Cela nous permet de faire des liens entre la restructuration de l'environnement bâti et la r eorganisation du travail dans la ville post-industrielle; cela nous permet egalement de montrer comment les travailleurs, par leur agentivit e, peuvent combler les ecarts de loyers dans la ville contemporaine.