This article examines the relationship between council size and municipal expenditures in Quebec's largest municipalities. Two claims commonly found in the literature are tested: the professionalization and the law of 1/n hypotheses. Using cross-sectional data, the professionalization hypothesis is confirmed: each elected official costs more in a smaller council. As for the law of 1/n, the effect of council size on total government expenditures is not significant. These results refute the cost saving argument for smaller councils and suggest that other aspects, such as quality of democratic life and efficiency in decision-making, may be more relevant to the debate.Sommaire : Cet article s'interroge sur les liens entre la taille des conseils municipaux et les d epenses publiques des principales municipalit es du Qu ebec. Il explore deux hypothèses souvent tir ees de la documentation : la professionnalisation des elus locaux et la loi du 1/n. L'utilisation de donn ees transversales permet de confirmer l'hypothèse de la professionnalisation du travail des elus locaux. Le coût d'un elu s'accroît lorsque la taille du conseil municipal diminue. En ce qui concerne l'application de la loi du 1/n, l'effet de la taille du conseil municipal sur les d epenses totales d'une municipalit e est n egligeable. Ces r esultats remettent en question l'argument d' economies budg etaires visant a r eduire le nombre d' elus locaux, et suggèrent que des arguments tels que la vitalit e d emocratique et l'efficacit e des processus d ecisionnels s'avèrent plus pertinents au d ebat.Jean-Philippe Meloche is associate professor, Ecole d'urbanisme et d'architecture de paysage, Universit e de Montr eal. Patrick Kilfoil is PhD candidate,