L’auteur cherche à démontrer la continuité dans le processus de modernisation économique et sociale de la Bulgarie. L’idée de modernisation est liée aux transformations profondes qui ont marqué le pays dans le temps. L’accent est mis sur les contraintes incontournables qui ont fixé les limites de l’activité économique et de la politique bulgare. Les restrictions de l’intérieur tiennent surtout à l’insuffisance de capitaux, aux ressources faibles et limitées, au degré d’ouverture et au développement institutionnel. Malgré tout la transition d’une économie centralisée d’Etat vers une économie de marché permit le développement d’un secteur privé qui ne manque pas de dynamisme. L’intégration européenne de la Bulgarie peut être considérée comme un projet de modernisation à long terme dont la réalisation dépend de la capacité de la société et des institutions bulgares à se transformer et agir pour conduire le progrès.