ABSTRACT:Heart failure (HF) is a major global health concern that has continued to increase in incidence and prevalence, becoming a global epidemic. In Canada alone, there are 500,000 HF patients, with 50,000 new cases each year. Often, HF patients reach severe end stage HF (ESHF) and require a heart transplant or a left ventricular assist device (LVAD). Previous studies have shown that as the heart begins to fail, ESHF patients develop a global cognitive impairment (CI) that accompanies the reduction in blood pressure (BP) and cardiac output (CO). Several mechanisms have been attributed to the CI observed in ESHF patients. Cerebral hypoperfusion, due to a large decrease in CO, appears to be the most supported explanation. Although several studies to date have explored cognitive functioning after the treatment of HF, there is limited literature investigating the cognitive outcome in ESHF patients following LVAD implantation. Moreover, studies that examined the effect of LVAD implantation on cognition did not compare patient outcomes to pre-LVAD baseline levels. Taking into consideration the increasing number of EDHF patients in need of LVAD implantation each year, it is imperative to determine the effect of this intervention on CI in order to better inform LVAD patients and create effective rehabilitation programs for LVAD recipients.RÉSUMÉ:L’insuffisance cardiaque (IC) est une préoccupation majeure de santé mondiale qui continue d’augmenter en incidence et en prévalence, devenant une épidémie mondiale. Au Canada seulement, 500 000 patients souffrent d’IC, avec 50 000 nouveaux cas chaque année. Souvent, les patients avec IC atteignent une phase terminale grave (ICT) et nécessitent une transplantation cardiaque ou un dispositif d’assistance ventriculaire gauche (DAVG). Des études antérieures ont démontré que lorsque le cœur est en insuffisance, les patients développent une déficience cognitive globale (DCG), accompagnant la réduction de la tension artérielle et du débit cardiaque. Plusieurs mécanismes ont été attribués à la DCG observée chez les patients en ICT. L’hypoperfusion cérébrale, en raison d’une diminution importante du débit cardiaque, semble être l’explication la plus soutenue. Bien que plusieurs études à ce jour ont exploré le fonctionnement cognitif suivant le traitement de l’IC, il existe une littérature limitée enquêtant le résultat cognitif chez les patients en ICT suivant l’implantation d’un DAVG. Par ailleurs, les études qui ont examiné l’effet de l’implantation de DAVG sur la cognition ne comparaient pas les résultats des patients avec leurs niveaux de base pré-DAVG. Prenant en considération le nombre croissant de patients en ICT en besoin d’implantation de DAVG chaque année, il est impératif de déterminer l’effet de cette intervention sur la DCG afin de mieux informer les patients avec DAVG et créer des programmes efficaces de réhabilitation pour les bénéficiaires de DAVG.