Caractéristiques psychosociales des hommes offrant des services de danses érotiques : Une étude quantitative exploratoire.

Abstract

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflit d'intérêt. Toute correspondance concernant le présent article doit être adressée à

Profil sociodémographique et psychosexuel des acteur.trices dans les films pornographiques : Un examen de la portée.

“…En effet, une surreprésentation d’une orientation non hétérosexuelle s’observe chez les femmes et les hommes provenant d’autres secteurs de l’industrie du sexe, comme la danse érotique, la prostitution en contexte de rue et hors rue, entre autres (p. ex., Boyer et al, 2017; Côté et al, 2016; Lagacé et al, 2022; Ross et al, 2007). Cette surreprésentation d’une orientation non hétérosexuelle pourrait s’expliquer de plusieurs façons.…”

“…ex., Bimbi, 2007). Tel que mentionné par Lagacé et al (2022), il est également possible que chez certains hommes, l’entrée dans l’industrie du sexe puisse être facilitée par certains intérêts homosexuels. Il serait pertinent que des études futures documentent davantage l’orientation sexuelle et évaluent, par exemple, si l’orientation sexuelle des acteur.trices qui font principalement des films homosexuels ou bisexuels diffère ou est similaire à ceux et celles qui font principalement des films hétérosexuels.…”

“…La présence d’abus sexuels et d’autres types de traumas est aussi observée chez des populations oeuvrant dans d’autres secteurs de l’industrie du sexe (p. ex., Abramovich, 2005; Côté et al, 2016; Lagacé et al, 2022).…”

“…Pourtant, les taux élevés de violence subie dans l’industrie pornographique constituent un des principaux arguments des auteur.es qui sont contre toute forme de pornographie. Des taux élevés de violence ont d’ailleurs été rapportés par des hommes et des femmes travaillant dans d’autres secteurs de l’industrie du sexe (Côté et al, 2016; Deering et al, 2014; Lagacé et al, 2022). Les rares données disponibles concernant la violence subie chez les acteur.trices pornographiques semblent provenir des études qui ont analysé des scènes pornographiques.…”