This article proposes the idea of the trickster figure as a way to account for the shifting material, and cultural properties of carbon in the cultural politics of climate change. Combining scientific understandings of allotropy in chemistry -describing the property of certain elements to manifest in various highly diverse forms -and the insights of Caribbean trickster stories, trickster carbon enables novel understandings of the multiple workings and effects of carbon as a material and cultural element. Rather than granting 'carbon' a singular seemingly-scientific meaning or reducing carbon to a singular problem that master human agents can ever definitively trap or sequester, this notion allows us to view carbon's unique ability to shape-shift in a variety of contexts and for myriad agendas. Understanding carbon in this way provides more than simply a theoretical or imaginative 'romp'; rather, this lens enables both a critique of the ways in which carbon is mobilized in practice as a profit-generating tool of colonial capture and also a generative opening for understanding carbon's potential as a connector to more transformative associations and postcolonial politics. As an ambivalent and paradoxical figure, trickster carbon offers a powerful method of cultural way-finding through the urgent concern of climate change. Key words: Trickster; postcolonial; decolonial; STS; stories; cultural politics of climate change; carbon
RésuméCet article propose l'idée du personnage du trickster comme un moyen de rendre compte du changement matériel et de propriétés culturelles du carbone, dans la politique culturelle du changement climatique. Combinant la compréhension scientifique de l'allotropie dans la chimie -décrivant la propriété de certains éléments de se manifester sous diverses formes -et la contribution des histoires de trickster caribéennes, le «carbone trickster» permet de nouvelles compréhensions des multiples travaux et effets du carbone en tant qu'élément matériel et culturel. Plutôt que d'accorder au «carbone» un sens singulier semblable à la science ou de réduire le carbone à un problème singulier que les humains peuvent définitivement piéger ou séquestrer, cette notion nous permet de voir la capacité unique du carbone à changer de forme dans divers contextes et pour une myriade d'agendas. Appréhender le carbone de cette manière fournit plus qu'une simple «farce» théorique ou imaginative. Au contraire, cet angle d'approche permet de critiquer la façon dont le carbone est mobilisé en pratique en tant qu'outil générateur de la capture coloniale, et de s'ouvrir à la compréhension de son potentiel en tant que connecteur aux associations transformatrices et à la politique postcoloniale. En tant que figure ambivalente et paradoxale, le «carbone trickster» offre une méthode solide pour lutter contre le changement climatique.