et expliquer les phénomènes à l'origine de la minéralisation de ces eaux. Méthodologie and résultats : Dix-sept paramètres physico-chimiques sont déterminés pour chacun des 7 échantillons d'eaux. Les résultats sont traités à l'aide de méthodes hydrochimiques (diagramme de Piper) pour l'étude de la typologie des eaux et des techniques d'analyse statistique multivariée. L'Analyse en Composantes Principales Normées (ACPN) et l'analyse en Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) sont utilisées pour mettre en évidence respectivement les phénomènes à l'origine de la minéralisation des eaux et les liens entre ces eaux. Les eaux étudiées sont acides (5,09 ˂pH ˂7,43) et très faiblement minéralisées (CE˂˂100 µScm-1). Les teneurs des paramètres chimiques sont inférieurs aux normes OMS ; excepté, la silice (15,8 mg/L à 56,8 mg/L) et les éléments métalliques en traces : le fer (0,31 à 3,82 mg/L), le manganèse (0,019 à 0,264 mg/L) et l'aluminium (0,02 à 0,232 mg/L). Les eaux sont dans la majorité chlorurées sodi-potassiques. Trois phénomènes sont à l'origine de la minéralisation des eaux : les apports des activités anthropogéniques, le pluviolessivage des sols et le contact eau-roche (principal mécanisme de production d'ions). Trois groupes d'eaux sont obtenus. La Bia se distingue des autres eaux par son importante composition chimique. Conclusion et applications : Cette étude révèle que 43% des eaux de surface de la région d'Adiaké subissent une pollution anthropique importante. En dehors de la contamination bactérienne non traitée, cette étude montre que les eaux du Toumanguié, de l'Ehania et de la lagune Ehy peuvent représenter d'importantes réserves pour l'approvisionnement en eau potable de la région.