This article examines the unique roles of NGOs with special attention to the changing socio-political contexts of NGOs in terms of their partnerships with Rights-Holder Organizations (RHOs), which claim the rights of particular groups of excluded population. It reviews an example of the NGO working with RHOs in Nepal. NGO relationships with RHOs are delicate and not always equitable due to their different backgrounds and expertise. NGOs, comprising mostly people who are not members of the rights-holding groups, use their expertise to work for others over fixed periods, whilst RHOs work for their own constituencies through movements. Until the 1990s, NGOs supported so-called 'beneficiaries' who were members of excluded groups whose rights were being denied. Today, RHOs are formed directly by excluded groups. Some NGOs are trying to change their role to become promoters for RHOs, whilst others remain as their proxies, which merely creates an extra layer between RHOs and donors. The article attempts to prove that building equitable relationships between NGOs and RHOs is possible if NGOs have professionalism, expertise in capacity development and a readiness to become more inclusive. Though there are still several challenges ahead, such efforts by NGOs make it possible to change funding flows for RHOs and contribute to inclusive aid.Résumé Cet article examine les rôles uniques des ONG en portant une attention particulière à leur contexte socio-politique en mutation en termes de partenariat avec les organisations d'ayant-droit, qui revendiquent les droits de groupes particuliers de populations exclues. Il passe en revue l'exemple d'une ONG travaillant avec les organisations d'ayant-droit au Népal. En raison de leurs différences d'histoire et d'expertise, les relations entre les ONG et les organisations d'ayantdroit sont fragiles et pas toujours équitables. Les ONG, constituées majoritairement de personnes n'appartenant pas aux groupes d'ayant-droit, mettent leur expertise au service des autres sur des périodes fixes, alors que les organisations d'ayant-droit travaillent pour leurs propres membres au travers de mouvements. Jusqu'aux années 1990, les ONG soutenaient des « bénéficiaires » qui étaient membres de groupes exclus dont les droits étaient bafoués. Aujourd'hui, les organisations d'ayant-droit sont directement constituées de groupes exclus. Certaines ONG tentent de faire évoluer leur rôle vers la promotion des organisations d'ayant-droit, alors que d'autres se positionnent toujours comme leurs représentants, ce qui ne fait que créer un intermédiaire supplémentaire entre les organisations d'ayant-droit et les donateurs. Cet article tente de démontrer que l'établissement de relations équitables entre les ONG et les organisations d'ayant-droit est possible si les ONG font preuve de professionnalisme, d'expertise dans le développement de compétences et de volonté d'ouverture. Bien que plusieurs défis restent à relever, il serait possible de modifier les flux de financement des organisations d'ayant-droit et de contr...