There is growing evidence that fishing causes evolution in life-history traits that affect the productivity of fish stocks. Here we explore the impact of fisheries-induced evolution (FIE) on the productivity of North Sea plaice (Pleuronectes platessa) using an ecogenetic, individual-based model by comparing management scenarios with and without an evolutionary response. Under status-quo management, plaice evolve towards smaller size at age, earlier maturation, and higher reproductive investment. Current reference points of maximum sustainable yield (MSY) and corresponding fishing-mortality rate (F MSY ) that ignore FIE will decrease and cannot be considered sustainable. The nature and extent of the change through FIE depend on fishing effort and selectivity. The adverse evolutionary effects can be reduced -and even reversed -by implementing a dome-shaped exploitation pattern protecting the large fish. The evolutionarily sustainable maximum yield can be obtained by combining such a dome-shaped exploitation pattern with a reduction in fishing mortality and an increase in mesh size; it is similar to the MSY that would apply if life-history traits were static. Fisheries managers will need to trade off the short-term loss in yield associated with evolutionarily informed management with the long-term loss in yield FIE causes under evolutionarily uninformed management.Résumé : Il apparaît de plus en plus clair que la pêche causerait l'évolution de caractères du cycle biologique qui ont une incidence sur la productivité des stocks de poi ssons. Nous examinons l'incidence de l'évolution induite par la pêche (EIP) sur la pr oductivité des plies (Pleuronectes platessa) de la mer du Nord à l'aide d'un modèle écogénétique basé sur l'individu, en comparant des scénarios de gestion avec et sans réaction évol utive. Dans une gestion en mode statu quo, les plies évoluent vers de plus faibles tailles selon l'âge, une maturation plus pr écoce et un investissement accru dans la reproduction. Les points de référence actuels du rendement équilibré maximal (REM) et du taux de mortalité par pêche correspondant (F REM ) qui ne tiennent pas compte de l'EIP sont appelés à diminuer et ne peuvent être considérés comme durables. La nature et l'ampleur des changements découlant de l'EIP dépendent de l'effort de pêche et de sa sélectivité. Les effets a dverses sur l'évolution peuvent être réduits, voire inversés, en appliquant une courbe d'exploitation en forme de dôme, qui protège les poissons de grande taille. Le REM durable au vu de l'évolution peut être obtenu en combinant une telle courbe d'exploitation à une réduction de la mortalité par pêche et une augmentation de la taille des mailles des filets; ce rendement est semblable au rendement équil ibré maximal qui s'appliquerait si les caractères du cycle biologique étaient statiques. Les gestionnaires des pêches devront soupeser les conséquences relatives de la réduction du rendement à court terme associée à une ge stion tenant compte de l'évolution et de la réduction du rendemen...