The focus of this article is the effect on adolescent girls' roles and responsibilities of public works schemes or cash transfers, which are the main forms of social protection in developing countries. Increasing participation in social protection is intended to enhance the development of girls in participating households, but evidence on their school participation and workloads suggests that the reverse may be happening. The article probes what happens to girls' roles and responsibilities when households participate in social protection schemes in rural Ethiopia and Andhra Pradesh. It argues that effects are complex, and often context-specific; however, the assumption that 'beneficiaries' benefit means that negative impacts are rarely acknowledged. The article combines a review of other papers addressing the effects of social protection on children's work with analysis of quantitative and qualitative data, recognising that this question cannot be answered with a methodology that considers girls' schooling or workloads in isolation.Ce papier s'intéresse à l'effet, sur les rôles et responsabilités des adolescentes, des programmes de travaux publics et des transferts en espèces, qui constituent les principales formes de protection sociale dans les pays en développement. Augmenter la participation aux régimes de protection sociale vise, notamment, à favoriser le développement des filles appartenant aux ménages participant à ces programmes, mais des données sur leur scolarisation et leurs charges de travail suggèrent que l'inverse peut se produire. L'article examine en quoi les rôles et responsabilités des filles se modifient lorsque les ménages adhèrent à des régimes de protection sociale en Éthiopie rurale et dans l'Andhra Pradesh. Il indique que les effets sont complexes et dépendent souvent du contexte; toutefois, le principe selon lequel les « bénéficiaires » bénéficient implique que leurs impacts négatifs sont rarement reconnus. L'article associe une revue d'autres études portant sur les effets de la protection sociale sur le travail des enfants à une analyse de données quantitatives et qualitatives, et reconnaît que cette question ne peut être abordée en considérant séparément la scolarité et le travail des filles.