The widespread use of nitrogen (N) fertilizers during the second half of the 20 th century radically transformed agricultural production and ecosystems on a global scale. Although the "N challenge" or the "N problem" has had limited public attention compared to biodiversity loss and climate change, scientists consider N pollution a leading ecological concern for the 21 st century. Accordingly, a major challenge for scientists and policymakers around the world today is how to meet food production demands while also protecting the environment. Using Chile as a case study-one of the highest consumers of N fertilizer per hectare in the Americas-this article examines the transnational politics of production and destruction in this process of agricultural modernization. In the Cold War context, a transnational network of scientists, agencies, and authorities created an institutional framework for the transference of knowledge and technology in Chile during the 1960s. Paradoxically, as local and global reliance on N fertilizers increased, scientists were able to generate a narrative about the negative environmental effects of intensive N use and highlight the ecological limits of the Green Revolution. After 1973, however, this knowledge network suffered as a result of the Chilean government's anti-communist crackdown and adoption of market-based agricultural policies. Understanding this history of how politics shaped N consumption, science, and policy is critical to current efforts to create new of agricultural production on a regional and global scale. Keywords: nitrogen, fertilizers, the Green Revolution, Cold War, Chile, science, environment, policy, Global Nitrogen Challenge, agriculture, United States Résumé L'utilisation généralisée des engrais azotés (N) durant la seconde moitié du XXe siècle a transformé radicalement la production agricole et les écosystèmes à l'échelle mondiale. Les scientifiques considèrent la pollution N comme une préoccupation écologique majeure pour le 21ème siècle. Mais le "défi N" ou le "problème N" a eu une attention limitée du public par rapport à la perte de biodiversité et au changement climatique,. En conséquence, un défi majeur pour les scientifiques et les décideurs du monde entier aujourd'hui est de répondre aux demandes de production alimentaire tout en protégeant l'environnement. En utilisant le Chili comme étude de cas -l'un des plus grands consommateurs d'engrais N par hectare dans les Amériques -cet article examine la politique transnationale de production et de destruction dans ce processus de modernisation agricole. Dans le contexte de la Guerre froide, un réseau transnational de scientifiques, d'agences et de autorités a créé un cadre institutionnel pour le transfert de connaissances et de technologie au Chili au cours des années 1960. Paradoxalement, à mesure que la dépendance locale et mondiale sur les engrais N augmentait, les scientifiques pouvaient générer un récit sur les effets environnementaux négatifs de l'utilisation intensive de N et mettre en évidence ...