SummaryDuring a 5-years consecutive observational study, we collected all out-of-hospital sudden cardiac arrests for which an emergency team was required on site in the Lausanne area. Data were collected and registered according to the recommendations of the Utstein committee.There were 493 patients age: 68.5 ± 12 years, predominantly male (76%); the calculated mean annual incidence of out-of-hospital sudden cardiac arrest is 0.4‰. The majority of events occurred at home, in the presence of a witness, usually a family member, who rarely initiated resuscitation attempt. The interval from the collapse to the arrival of ambulance on site was 13 ± 8 minutes. Despite cardiopulmonary resuscitation attempts, 63% of the patients died on site, and only 9% were discharged alive after a hospital stay of 36 ± 30 days. Survival rate was better when the event occurred outside home, when a witness was present, when the witness was a healthcare professional, when cardiopulmonary resuscitation was initiated, and when ventricular tachycardia or ventricular fibrillation was documented as the first rhythm on site.The 9% survival rate is globally similar to previously published data in Switzerland; this result confirms the absolute necessity for better information and general education on "how to resuscitate" to expect a significant improvement in the clinical outcome of patients victims of out-of-hospital sudden cardiac arrest.
Key words: out-of-hospital cardiopulmonary resuscitation; outcome
RésuméNous avons collecté de façon prospective pour une étude observationnelle et ce durant 5 années consécutives tous les arrêts cardiaques extra-hospitaliers dans la région lausannoise pour lesquels une équipe de réanimation a été sollicitée. La majorité des événements a eu lieu à domicile, en présence d'un témoin -généra-lement un membre de la famille -qui a rarement initié les manoeuvres de réanimation. L'intervalle entre le collapsus et l'arrivée de l'ambulance sur le site a était de 13 ± 8 minutes. Malgré la réanimation cardio-pulmonaire, 63% des patients décédaient sur place, et seuls 9% quittaient l'hôpital vivants après un séjour de 36 ± 30 jours. Le taux de survie était meilleur quand l'événement se déroulait à l'exté-rieur du domicile, quand le témoin était un professionnel de santé, quand la réanimation avait été débutée par les témoins, et lorsqu'une tachycardie ventriculaire ou une fibrillation ventriculaire avait été le premier rythme documenté sur place.Les 9% de survie sont similaires aux données publiées précédemment en Suisse; ce ré-sultat confirme la nécessité absolue d'une meilleure information et d'un enseignement généralisé sur les premiers gestes de la réani-mation pour espérer une amélioration significative du taux de survie des victimes d'un arrêt cardiaque extra-hospitalier.Mot-clefs: réanimation cardio-pulmonaire extra-hospitalière; taux de survie