“…Les 67 écroulements de 500 à 65 000 m 3 ainsi documentés depuis 1862 présentent, comme pour les Drus, une très bonne corrélation avec les périodes les plus chaudes (Ravanel et Deline, 2011). Ainsi, 82 % des écroulements se sont produits au cours de la période 1990-2015, caractérisée par l'accélération du réchauffement climatique, et les étés les plus chauds (1947,1976,1983,2003,2015) périodes d'occurrence accrue d'écroulements (figure 5) : i) vers 7,0-5,7 ka, correspondant aux optima chauds de l'Holocène ; ii) 4,5-4,0 ka, coïncidant avec l'optimum sub-boréal ; iii) vers 2,3-1,6 ka, lié à l'optimum climatique romain ; et iv) vers 0,9-0,3 ka, période correspondant à l'optimum climatique médiéval et au début du Petit Âge glaciaire (Gallach et al, 2020). Ces résultats confirment, ici sur un pas de temps long, l'influence du climat sur le déclenchement des écroulements.…”