The aim of the present study was to establish a threshold for the initial displacement of a spiral tibial shaft fracture beyond which its retention in an acceptable position cannot be guaranteed by plaster immobilization. We reviewed the records and radiographs of 131 plaster cast-treated patients with spiral tibial shaft fracture, initially displaced 50% or less, for patients whose fracture had either lost its acceptable retention or consolidated in an unacceptable position. The fractures were classified, according to the true initial displacement as measured on the first radiographs, into four pairs of categories using cut-off points of 10, 20, 30 and 40% of the diameter of the tibial diaphysis. Comparison was then made of the proportions of failed treatments between each of these pairs. Plaster cast treatments failed in 28% when the true initial displacement was 30% or less, and in 46% when the true initial displacement was more than 30%. The risk of failed plaster cast treatment increased when true initial displacement exceeded 30%. In all patients whose plaster cast treatment was interrupted the true initial displacement was more than 30%. We therefore conclude that diaphyseal fractures of the tibia for which the initial displacement exceeds 30% are not suitable for plaster cast treatment.Résumé L'objectif de cette étude était de déterminer le seuil de déplacement initial des fractures spiroïde du tibia après lequel la position acceptable ne peut être garantie sous immobilisation plâtrée. Nous avons revu les dossiers et les radiographies de 131 patients plâtrés présen-tant une fracture spiroïde du tibia avec un déplacement initial de 50% ou moins, pour découvrir les patients dont les fractures, soit ont perdu une réduction acceptable, soit se sont consolidées dans une position non-acceptable. Les fractures ont été classées selon le déplacement initial réel, mesurées sur les radiographies d'entrée. Quatre paires de catégories ont été crées en utilisant comme points de mesure, à savoir: 10, 20, 30 et 40% du diamè-tre de la diaphyse du tibia. Puis les proportions des traitements non réussies entre chacune des ces paires étaient comparées. Les traitements sous plâtre ont abouti à l´échec dans 28% des cas quand le déplacement initial réel était de 30% ou moins, et dans 46% des cas quand le déplacement initial réel était plus que 30%. Le risque de l'échec de traitement par plâtre n'a augmenté que légère-ment quand le déplacement initial a dépassé les30%. Le degré de déplacement initial réel des fractures dont les traitements plâtrés ont été interrompus était de plus de 30%. Ainsi nous aboutissons à la conclusion que les fractures de la diaphyse tibiale dont le déplacement initial dépasse 30% ne conviennent pas pour le traitement par immobilisation plâtrée.