“…Bien qu'un grand nombre d'enfants réfugiés soient résilients, de nombreux autres souffrent de problèmes aussi bien internalisés, tels que l'anxiété ou la dépression, qu'externalisés, tels que les difficultés de comportement et de concentration (Hart, 2009), même si ces symptômes se conjuguent avec des forces et des stratégies de survie (Rutter, 2003). À l'instar des élèves immigrants, plusieurs défis attendent les élèves réfugiés, comme l'adaptation aux attentes scolaires et aux différences culturelles du pays d'accueil, et l'apprentissage d'une nouvelle langue (Kanouté, Gosselin-Gagné, Guennouni Hassani et Girard, 2016;Kupzyk, Banks et Chadwell, 2016;Tyrer et Fazel, 2014). En s'appuyant sur les données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (2012, PISA2), Sarot et Moro (2016) soulignent que les élèves issus de l'immigration sont deux fois plus susceptibles de compter parmi les élèves en difficulté.…”