“…Dans les deux cas, les progrès scientifiques ont porté simultanément sur la connaissance de la maladie et de son épidémiologie et sur la recherche de sources de tolérance dans les populations disponibles dans les collections de ressources génétiques (Delourme, 2000). Progressivement, au cours du temps, différentes disciplines scientifiques sont intervenues sur le même objet et ont permis l'éla-boration de guides pour la protection intégrée contre tel ou tel parasite du colza (Aubertot et al, 2003 ;Pinochet et al, 2003) Les agronomes et les écophysiologistes ont également apporté leur contribution à l'amélioration des techniques culturales, que ce soit dans le domaine de la fertilisation azotée (Lagarde et Champolivier, 2006 ;Pilorgé et al, 2006 ;Sieling et Kage, 2010) ou soufrée (Haneklaus et al, 1999) pour le colza et par le recours à la modélisation pour le colza (Allirand et al, 2007) et le tournesol (Flénet et al, 2008 ;Debaeke et al, 2010 ;Vear et al, 2010) ou d'autres espèces oléagineuses (Flénet et al, 2004).…”