“…Cette dernière position conduit souvent à remettre en question certains services publics (hôpitaux généraux ou psychiatriques, gouvernements opportunistes, services sociaux) et leurs attitudes : l'intolérance et la discrimination de la police ou de la justice, accueil hostile ou exploitation de la communauté des patients qui retournent à la vie normale (voir par exemple : Abramson, 1972;Bassuk & Gerson, 1978;Castel, 1980;Collectif sur la désinstitutionnalisa-tion, 1980;Dinard, 1980;Kellert, 1971;Kirk, 1976;Kirk & Therrien, 1975;Kirk & Greenley, 1974;Lehmann, Mitchell & Cohen, 1978;Mayer, Hotz & Rosenblatt, 1973;Murphy, 1971;Whitmer, 1980;Zitrinetal., 1976. Pour notre part, une revue des recherches clés dans le domaine nous laisse perplexes et peu convaincus de la portée générale des ré-sultats obtenus, que ce soit en faveur, ou non, d'un taux plus élevé de conduites jugées criminelles chez les ex-patients comparativement à la population en général. Les principales raisons en sont, entre autres, le peu de fiabilité et d'approfondissement des diagnostics retenus et des sources de données recueillies pour établir la criminalité des ex-patients comparativement à la population en général.…”