Abstract:A new species, Rariglanda jerseyensis, is described from well-preserved fusainized fossil flowers collected from the Late Cretaceous of New Jersey. Phylogenetic analyses and comparisons with extant and extinct taxa place R. jerseyensis within the monophyletic Ericales, sister to Clethraceae. The most distinctive feature of R. jerseyensis is a dense covering of conspicuous multicellular trichomes on the abaxial surface of the calyx. These multicellular trichomes appear to be glandular, and similar trichomes are found in several other, unrelated, Late Cretaceous fossils. In particular, the ericalean fossil Glandulocalyx upatoiensis bears the most similarity to R. jerseyensis, although differences in androecium and trichome characters clearly separate the two taxa. In addition, phylogenetic analyses confirm the position of G. upatoiensis within the Ericales, but place it within the sarracenioid clade, in a polytomy with Actinidiaceae and Roridulaceae. Past ecological studies associating trichomes with defense against herbivores and pathogens, coupled with the prevalence of multicellular trichomes on flowers among different lineages of fossils in the Cretaceous, suggest that glandular trichomes could have been an important adaptation against herbivore feeding during the Cretaceous.Key words: Clethraceae, Ericales, Late Cretaceous, New Jersey, glandular trichomes.Résumé : Une nouvelle espèce, Rariglanda jerseyensis, est décrite à partir de fleurs fossiles « fusainizées » bien préservées du Crétacé tardif du New-Jersey. Les analyses phylogénétiques et les comparaisons avec des taxons toujours existants et des taxons éteints placent R. jerseyensis chez les Ericales monophylétiques, soeurs des Clethraceae. La caractéristique la plus distinctive de R. jerseyensis est une couverture dense de trichomes multicellulaires bien visibles à la surface abaxiale du calice. Ces trichomes multicellulaires semblent glandulaires, et des trichomes similaires sont trouvés chez plusieurs autres fossiles non reliés datant du Crétacé tardif. En particulier, le fossile Glandylocalyx upatoiensis (Ericales) est très similaire à R. jerseyensis, malgré que les différences des caractères de l'androcée et des trichomes séparent clairement les deux taxons. De plus, les analyses phylogénétiques confirment la position de G. upatoiensis à l'intérieur des Ericales, mais le place à l'intérieur du clade sarracénioïde, en polytomie avec les Actinidiaceae et les Roridulaceae. Des études écologiques passées associant les trichomes à la défense contre les herbivores et les pathogènes, couplées à la prévalence des trichomes multicellulaires sur les fleurs parmi différents lignages de fossiles du Crétacé, suggèrent que les trichomes glandulaires pourraient avoir été une adaptation importante contre l'herbivorisme durant le Crétacé. [Traduit par la Rédaction]