Après plus d'un siècle de recherche, l'usure ondulatoire reste encore un problème majeur auquel doit faire face l'industrie ferroviaire. À l'heure actuelle, on dépense encore environ 3 millions d'euros par an pour traiter complètement (y compris le renouvellement) l'UO sur les quelques lignes de métro de Bruxelles, et plus de 60 millions d'euros en Europe. Bien que la connaissance de ce phénomène ait fortement augmentée, les solutions permettant de réduire cette usure restent difficiles à mettre en oeuvre. L'objectif de cet article est de définir brièvement les mécanismes qui sont à l'origine de l'UO et présenter les différents types d'UO qui ont été répertoriés. Ensuite, pour chaque type, une liste des moyens actuels de les traiter est proposée, reprenant les développements les plus récents. Quand elle est disponible, une évaluation des coûts respectifs de ces solutions est également fournie.