“…Au Québec, cette proportion est évaluée à 10 %, de même que pour l'ensemble des autres provinces canadiennes (Hélie, Turcotte, Trocmé et Tourigny, 2012). Les enfants manifestant des CSP présentent davantage de difficultés comportementales (comportements extériorisés et intériorisés problématiques, comportements délinquants, comportements agressifs), de symptômes liés au stress post-traumatique (reviviscences de l'événement, isolement social, difficultés cognitives) et de déficits sur le plan des compétences sociales (manque d'empathie, intensité et contrôle de la colère, évaluation négative des autres) que les enfants ne manifestant pas de CSP (Boisvert, Tourigny, Lanctôt et Lemieux, 2016). Par ailleurs, selon une recension systématique des écrits (n=18) portant sur les facteurs associés aux CSP, en excluant les six études dont les échantillons sont composés uniquement d'enfants agressés sexuellement, entre 12 % et 70 % des enfants qui présentent des CSP ont également été victimes d'agression sexuelle (Boisvert, Tourigny, Lanctôt et Lemieux, 2016).…”