In recent years, common ownership has enjoyed unprecedented favour
among policy-makers and citizens in the United States, Canada, and
Europe. Conservation land trusts, affordable-housing co-operatives,
community gardens, and neighbourhood-managed parks are spreading
throughout major cities. Normatively, these common-ownership regimes
are seen as yielding a variety of benefits, such as a communitarian
ethos in the efficient use of scarce resources, or greater freedom to
interact and create in new ways. The design of common-ownership
regimes, however, requires difficult trade-offs. Most importantly,
successful achievement of the goals of common-ownership regimes
requires the limitation of individual co-owners’ ability to
freely use the common resource, as well as to exit the common-ownership
arrangement.This article makes two contributions. First, at the normative level, it
argues that common ownership has the potential to help foster greater
“equality of autonomy”. By “equality of
autonomy”, I mean more equitable access to the material and
relational means that allow individuals to be autonomous. Second, at
the level of design, this article argues that the difficult trade-offs
of common-ownership regimes should be dealt with by grounding the
commitment to equality of autonomy in the context of specific
resources. In some cases, this resource-specific design helps to
minimize or avoid difficult trade-offs. In hard cases, where trade-offs
cannot be avoided, this article offers arguments for privileging
greater equality of autonomy over full negative freedom.Au cours de ces dernières années, la
propriété commune a joui d’un avantage sans
précédent auprès des décideurs politiques
et des citoyens des États-Unis, du Canada et d’Europe. Le
nombre de fiducies de préservation de terrains, de logements
abordables, de coopératives, de jardins communaux et de parcs
gérés par des quartiers est en croissance dans toutes les
grandes villes. D’un point de vue normatif, ces régimes de
propriétés communes impliquent de nombreux
bénéfices, comme l’esprit communautaire de
l’utilisation efficace de ressources peu abondantes, ou la plus
grande liberté d’interagir et de créer de
façons nouvelles. La conception du régime de
propriété commune, cependant, demande des compromis
difficiles. Plus important encore, pour atteindre avec succès
les objectifs des régimes de propriété commune, il
faut limiter la capacité des copropriétaires individuels
à utiliser la ressource commune librement ainsi que celle de
sortir de l’arrangement de propriété commune.Cet article a deux rôles. Premièrement, au niveau
normatif, il présente l’argument que la
propriété commune a le potentiel d’encourager une
plus grande « égalité
d’autonomie ». Par « égalité
d’autonomie », je veux dire un accès plus
équitable aux moyens relationnels et matériels qui
permettent à un individu d’être autonome.
Deuxièmement, au niveau de la conception, cet article avance que
les compromis difficiles des régimes de propriété
commune devraient être gérés en renforçant
l’engagement à l’...