“…» (Janvier, 2015, p. 89) Le passage suivant illustre de plus le sentiment de défaillance vécu : « Je suis coincée, à me demander ce que j'aurais dû faire, comment j'ai pu te laisser tomber. » (Janvier, 2015, p. 133) Les mères nomment également vivre des symptômes d'évitement (Gamba Szijarto et al, 2009) et leur principale préoccupation concerne la santé et le développement de leur nourrisson (Garel et al, 2004). Elles seraient en outre plus actives, plus stimulantes, voire intrusives, envers leur enfant (Muller-Nix et al, 2009) et les mères plus anxieuses seraient tentées par un besoin de vérification des compétences de l'enfant plutôt qu'intéressées à vivre avec lui des moments simples de plaisir partagé (Borghini et Muller-Nix, 2015), ces comportements étant probablement motivés par la crainte des séquelles possibles de la prématurité.…”