We investigated the relationship between levels of delusional ideation (whether positive or negative delusions) and the activation and distortion of memory by using pairs of positive and negative adjectives describing personality traits where those adjectives had similar meanings. We presented one of each pair of adjectives in the learning phase. Immediately after the learning phase in Experiment 1, we asked whether each adjective had been presented. Participants with high (positive or negative) delusional ideation were more likely to indicate that they had learned adjectives that they had not actually learned. This finding suggested that non-learned positive (or negative) adjectives that were associated with learned negative (or positive) adjectives were more likely to be activated in participants prone to positive (or negative) delusional ideation. However, in Experiment 2, two forced-choice tests were conducted immediately after the learning phase. In this context, participants, regardless of their proneness to delusional ideation, could almost always correctly distinguish what had and had not been presented, suggesting that the activation of learned items was still stronger than that for non-learned items in the immediate test. As time passed, the proportion of false alarms for positive or negative adjectives was higher in the two forced-choice tests among those with high proneness to (positive or negative) delusional ideation, suggesting that participants with delusional ideation were increasingly likely to depend on internal conditions for retrieval over time. Nous avons examiné la relation entre les niveaux d'idéation illusoire (qu'elle soit positive ou négative) et l'activation et la distorsion de la mémoire, en utilisant des paires d'adjectifs positifs et négatifs à significations similaires décrivant des traits de personnalité. Nous avons présenté un membre de chaque paire d'adjectifs lors d'une phase d'apprentissage. Dans une première expérience, immédiatement après la phase d'apprentissage, nous avons demandé si chaque adjectif avait été présenté. Les participants ayant un niveau d'idéation illusoire (positive ou négative) élevé étaient plus susceptibles d'indiquer qu'ils avaient appris les adjectifs qu'ils n'avaient pas appris. Ce résultat suggérait que les adjectifs positifs (ou négatifs) non appris qui étaient associés à des adjectifs négatifs (ou positifs) appris étaient plus susceptibles d'être activés chez les participants portés à l'idéation illusoire positive (ou négative). Dans une deuxième expérience, deux tests à choix forcés ont été menés immédiatement après la phase d'apprentissage. Dans ce contexte, les participants, indépendamment de leur tendance à l'idéation illusoire, pouvaient presque toujours distinguer correctement ce qui avait été présenté de ce qui n'avait pas été présenté, suggérant que l'activation des items appris était encore plus forte que celle des items non appris dans le test immédiat. Avec le temps, la proportion de fausses alarmes pour les adjectifs positifs ou négat...