“…5) Cinquièmement, mon expérience personnelle à « La Clé » me conduit -dans la lignée de la notion des espaces -à schématiser trois espaces dans le travail sur le symptôme : « un en deçà » du symptôme qui serait la recherche de son sens lors du travail psychothérapeutique, la « face cachée de l'iceberg » selon S. Freud ; « un au-delà » du symptôme qui serait le processus transformationnel s'effectuant à l'intérieur de soi (permettant « que des émotions impensables deviennent pensables, au lieu d'être purement évacuées dans des passages à l'acte ou déviées vers des atteintes somatiques ») (Houzel, 1987), et se répercu-tant à l'extérieur de soi (avec par exemple la redécouverte de liens sociaux et le travail de réinsertion socioprofessionnelle) ; et « un audedans » du cadre, sans lequel nous ne pouvons pas fonctionner, la relation thérapeutique étant indissociable du cadre à l'intérieur duquel elle se développe. Le cadre serait comparable à cette « enveloppe psychique » décrite par Albert Ciccone, « qui se doit d'allier, nous dit-il, les pôles paternels et maternels, étant à la fois solide et résistante, mais aussi réceptive et contenante » (Ciccone, 2012). 6) Sixièmement, en regardant les mouvements affectifs sans cesse à l'oeuvre dans la dynamique groupale, il n'est pas rare d'observer une néogenèse de symptômes, autant chez les patients (quand il y a une perturbation de l'homéostasie du groupe par exemple), que parfois aussi chez les soignants.…”