Abstract:The Connemara region is a world-class example of a regional-scale, high-temperature metamorphic terrain. Its rock record documents formation of a bi-vergent orogenic wedge and associated calkalkaline magmatism in a an arc-continent collisional setting (Grampian orogeny), for which a protracted evolution was inferred based on a >75 Ma spread in U-Pb, Rb-Sr, and K-Ar mineral ages. In contrast, geological field observations imply a simple relationship between syntectonic magmatism, bi-vergent deformation, and Barrovian-type metamorphism. We explore the significance of the spread in apparent cooling ages using 40 Ar/ 39 Ar mica thermochronometers of varying grain sizes and composition, collected across metamorphic grades ranging from staurolite to upper sillimanite. We integrated geological and previously published geochronological evidence to identify a 32 Ma range (ca. 475-443 Ma) of permissible cooling ages and distinguished them from those dates not related to cooling after high-temperature metamorphism. Variations in 40 Ar/ 39 Ar dates at a single locality are ≤10 Ma, implying rapid cooling (≥6-26°C/Ma) following metamorphism and deformation. A distinct cooling age variation (≥15 Ma) occurs on the regional scale, consistent with spatial differences in the metamorphic, magmatic, and deformational evolution across Connemara. This cooling record relates to a lateral thermal gradient (30°C/km) in an evolving arc-continent collision, rather than to differential unroofing of the orogen. Our results imply that the large (≥50 Ma) spread in thermochronometers commonly observed in orogens does not automatically translate into a protracted cooling history, but that only a small number of thermochronometers supply permissible cooling ages.Résumé : La région de Connemara des Calédonides irlandaises est un exemple de classe mondiale de terrain métamorphique de haute température d'envergure régionale. Sa formation est reliée au magmatisme calcoalcalin dans le contexte d'une collision arc-continent, pour laquelle une évolution prolongée a été inférée à la lumière de la distribution sur plus de 75 Ma d'âges U-Pb, Rb-Sr, et K-Ar sur différents minéraux. Une telle évolution ne correspond pas aux observations géologiques sur le terrain, qui indiqueraient plutôt une relation simple entre un magmatisme, une déformation et un métamorphisme de type barrovien syntectoniques. Nous avons examiné la signification de la distribution des âges apparents de refroidissement à l'aide de thermochronomètres 40 Ar/ 39 Ar sur micas de granulométries et compositions variées, prélevés à différents degrés de métamorphisme allant de la zone à staurotide à la zone à sillimanite supérieure. Nous avons intégré les données géologiques et de l'information géochronologique déjà publiée pour délimiter une fenêtre de 32 Ma (de 475 à 443 Ma environ) pour les âges de refroidissement possibles et avons distingué ces derniers des âges non reliés au refroidissement ayant suivi le métamorphisme de haute température. La variation des âges 40 Ar/ 39 Ar en un ...