In this paper, I argue that in focussing on the role of natural resource exports ("staples") as drivers of the extent and characteristics of economic growth, Canadian economic history has overlooked questions of resource ownership. Equally it has focused on the development of the settler economy rather than on that of Indigenous nations, with little acknowledgement of the relationship between the two. I review some milestones in the evolution of legal recognition of Indigenous land and resource rights, an evolution that has a direct impact on today's Canadian economy. I then survey some recent papers to demonstrate that the theoretical and empirical tools of economists can combine to provide important new insights into, and a more holistic picture of, the development of the Canadian economy.Résumé. Traité de Paris contre Traité de Niagara : repenser la politique économique canadienne au 21e siècle. Dans cet article, je défends l'idée qu'en mettant l'accent sur l'importance des exportations de ressources naturelles ( produits de base ) pour expliquer l'ampleur et les caractéristiques de la croissance économique du pays, l'histoire économique canadienne a occulté certaines questions relatives à la propriété des ressources. De la même manière, cette histoire s'est attachée au développement économique des colons plutôt qu'à celui des Nations indigènes sans vraiment tenir compte des relations existantes entre les deux. Dans cet article, je passe en revue les étapes importantes de la reconnaissance légale des territoires et des droits des indigènes, une évolution qui a une incidence directe sur l'économie canadienne d'aujourd'hui. Je passe ensuite en revue plusieurs articles récents pour montrer que les outils théoriques et empiriques proposés par les économistes peuvent se conjuguer pour offrir de nouvelles perspectives importantes ainsi qu'une vision plus globale du développement économique canadien.