Introduction et objectifs – Au cours des dernières décennies, le stress est devenu, tant au sein des organisations que dans la vie quotidienne, un sujet de grand intérêt. Il en est de même pour la performance au travail. Qui plus est, il est possible de répertorier cinq thèses distinctes et compétitives concernant la nature de la relation unissant le stress à la performance au travail. Ainsi, malgré un nombre important d’études sur le sujet, la relation entre ces deux variables demeure ambiguë puisque les observations empiriques ne convergent pas vers une unique nature relationnelle. Cette étude a pour objectif principal d’explorer l’incidence du stress sur la performance au travail et dans un deuxième temps, de vérifier l’impact de la personnalité sur la nature de cette relation. Méthodes – La collecte de données, recueillies par questionnaires autoadministrés ainsi que par des dosages salivaires auprès d’étudiants dans le domaine de la gestion (n=10), a été effectuée dans le cadre d’une étude empirique réalisée en laboratoire. Résultats – Les analyses statistiques permettent d’observer des liens significatifs, sous certaines conditions, entre le stress et la performance. De plus, le facteur de personnalité de l’agréabilité aurait un effet sur le différentiel de la sous-dimension de la performance « résolution de problèmes », et la stabilité émotionnelle aurait un effet sur le différentiel de la sous-dimension de la performance « orientation vers le service à la clientèle ». Conclusion – Ces observations démontrent la nécessité de poursuivre les recherches et d’explorer la relation stress/performance [...]