On ne fait jamais une thèse par hasard. Elle est le résultat d’un parcours de vie au-delà d’un parcours académique. Cet article expose les grandes lignes d’une thèse en éducation qui mobilise et met en dialogue l’écosophie, les savoirs autochtones et l’écoformation autour d’une proposition éducative holistique qui vise l’autodétermination du jeune dans sa reconnexion à la Nature-territoire pour le développement d’une identité écologique au fondement d’une éthique de la Terre. Il sera question d’exposer la genèse d’une telle thèse construite sur le paradigme de la transdisciplinarité pour ensuite souligner la pertinence d’une pédagogie écoformatice face à la crise écologique planétaire, mettant en exergue l’adage d’Edgar Morin selon lequel la vraie nouveauté naît toujours dans le retour aux sources.