Abstract:Wildfires burn an average of 2 million hectares per year in Canada, most of which can be attributed to only a few days of severe fire weather. These "spread days" are often associated with large-scale weather systems. We used extreme threshold values of three Canadian Fire Weather Index System (CFWIS) variables -the fine fuel moisture code (FFMC), initial spread index (ISI), and fire weather index (FWI) -as a proxy for spread days. Then we used self-organizing maps (SOMs) to predict spread days, with sea-level pressure and 500 hPa geopotential height as predictors. SOMs require many input parameters, and we performed an experiment to optimize six key parameters. For each month of the fire season (May-August), we also tested whether SOMs performed better when trained with only one month or with neighbouring months as well. Good performance (AUC of 0.8) was achieved for FFMC and ISI, while nearly good performance was achieved for FWI. To our knowledge, this is the first study to develop a machine-learning model for extreme fire weather that could be deployed in real time.Key words: wildland fire, fire danger, fire regimes, SOM, weather.RĂ©sumĂ© : Les feux, dont la plupart peuvent ĂȘtre imputĂ©s Ă seulement quelques jours durant lesquels les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont propices aux incendies forestiers sĂ©vĂšres, dĂ©truisent en moyenne deux millions d'hectares de forĂȘt par annĂ©e au Canada. Ces jours propices Ă la propagation des feux sont souvent associĂ©s Ă de vastes systĂšmes mĂ©tĂ©orologiques. Nous avons utilisĂ© des valeurs seuils extrĂȘmes pour trois variables de la mĂ©thode canadienne de l'indice forĂȘt-mĂ©tĂ©o (MCIFM) : l'indice du combustible lĂ©ger (ICL), l'indice de propagation initiale (IPI) et l'indice forĂȘt-mĂ©tĂ©o (IFM) en tant que substituts pour les jours propices Ă la propagation des feux. Ensuite, nous avons utilisĂ© des cartes autoorganisables (SOM) pour prĂ©dire les jours propices Ă la propagation des feux avec comme prĂ©dicteurs la pression au niveau de la mer et une hauteur du gĂ©opotentiel de 500 hPa. Les SOM exigent plusieurs paramĂštres d'entrĂ©e et nous avons effectuĂ© une expĂ©rience pour optimiser six paramĂštres clĂ©s. Pour chaque mois de la saison des feux (mai-aoĂ»t), nous avons aussi testĂ© si les SOM Ă©taient plus performantes lorsqu'elles Ă©taient entraĂźnĂ©es avec seulement un mois ou en incluant aussi les mois voisins. Une bonne performance (AUC de 0,8) a Ă©tĂ© obtenue pour ICL et IPI, alors qu'une performance satisfaisante a Ă©tĂ© obtenue pour IFM. Ă notre connaissance, il s'agit de la premiĂšre Ă©tude qui Ă©labore un modĂšle d'apprentissage automatique pour des conditions mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes propices aux incendies forestiers qui peut ĂȘtre dĂ©ployĂ© en temps rĂ©el. [Traduit par la RĂ©daction] Mots-clĂ©s : feux de forĂȘt, danger d'incendie, rĂ©gime des feux, cartes autoorganisables (SOM), conditions mĂ©tĂ©orologiques.