Le surf s'est invité de façon significative dans le champ des sciences sociales en France avec la publication de Surf Atlantique. Les Territoires de l' éphémère (Augustin 1994), mais aussi, presque à la même époque, de Génération glisse, où Alain Loret (1995) analysait le développement de ces pratiques sportives hors-norme, hors-limites, dont le surf, qui établissaient de nouveaux rapports au corps et à la nature. Il continue d'y rester relativement discret, et, sans vraiment que l'on doive s'en montrer surpris, ce sont les Anglo-saxons (Américains, Australiens et Anglais en tête) qui écument le terrain. Avec une certaine efficacité. Ainsi, quelques ouvrages fondamentaux sont parus 1 , montrant que le surf pouvait être une clef supplémentaire de compréhension de l'évolution des rapports sociaux. Les publications sur le surf ont pris du corps au cours de ces vingt dernières années. Pas de spectaculaire efflorescence, mais une vraie densité. L'objet de cet article n'est pas de répertorier l'ensemble des livres, articles parus