Prise en charge du cancer du sein infiltrant de la femme non mé nopausé e Dé finition de l'é tat de mé nopause La mé nopause qui est un arrê t dé finitif des sé cré tions hormonales ovariennes est une notion importante pour le choix des thé rapeutiques d'hormonothé rapie, chez les femmes porteuses de tumeurs hormonosensibles (RH+).
RECOMMANDATIONS / RECOMMENDATIONS
507Existe-t-il un profil biopathologique diffé rent ?Le jeune â ge des patientes atteintes d'un cancer du sein est reconnu comme un facteur pronostique indé pendant. Cependant, la reconnaissance d'un profil biopathologique spé cifique pourrait contribuer à amé liorer leur prise en charge.La litté rature dresse beaucoup plus spé cifiquement le profil des tumeurs des femmes de moins de 35-40 ans que celui des pré mé nopausé es entre 40-50 ans.Pour essayer d'y voir plus clair, nous allons prendre chaque facteur biopathologique et analyser sa spé cificité en fonction de l'â ge. Ne seront mentionné es que les é tudes ayant montré une diffé rence significative au sein des carcinomes invasifs (p < 0,05).
TailleSur l'ensemble des é tudes comparant la taille en fonction des deux caté gories d'â ge (moins de 35/40 et entre 40 et 50 ans), les patientes les plus jeunes ont significativement les tumeurs les plus volumineuses. Cette tendance persiste pour les patientes pré sentant une mutation de BRCA1 [3,35,191].
GradeLa majorité des é tudes mentionnent un grade 3 plus fré quent pour les patientes les plus jeunes. Avec une fré quence allant de 17 à 49 % pour les patientes de moins 35/40 ans [25,29,35].
Type histologique
Lobulaires-canalaires ?Les carcinomes lobulaires infiltrants sont moins fré quents chez les patientes de moins de 50 ans par opposition aux carcinomes canalaires [135].Par contre, les rares carcinomes mé dullaires (< 3 %)[180] sont observé s avec une plus grande fré quence chez les femmes de moins de 35 ans (26,1/6,6 % ; p < 0,00001). Dans cette sé rie testé e, 50 % pré sentaient une mutation de BRCA1.Composante canalaire extensive C'est dans la litté rature plus ancienne que l'on retrouve les travaux à propos de la composante canalaire extensive. Celle-ci est plus importante chez les patientes plus jeunes, ce qui se retrouve dè s le stade des tumeurs infracliniques [81,93,94,95,134,184].