Malgré L'attention considérable des politiques dans ce domaine, le nombre de suicides dans les prisons d'Angleterre et du pays de Galles continue de poser un problème. Suite à la prolifération des études entreprises, d'importants progrès ont été réalisés. Nous allons ici revoir les conclusions clés de différentes études menées dans plusieurs pays au cours des dix dernières années. De plus en plus, le suicide en prison est considéré comme un problème de vulnérabilité et d'adaptation, et l'on croit qu'en améliorant les politiques et les relations on pourra offrir aux prisonniers ce soutien dont ils ont un si grand besoin. Les liens entre la capacité à résoudre des problèmes, l'adaptation, le soutien social et le comportement suicidaire en prison sont évidents ; le présent article soutient donc qu'il faut aborder le suicide dans le cadre des relations sociales interpersonnelles pour arriver à le comprendre. La recherche devrait s'appuyer sur la littérature sociologique facilement disponible et qui insiste sur l'importance des réseaux sociaux au sein de la communauté carcérale. Les détenus qui constituent un risque de suicide sont souvent les plus démunis quand il s'agit d'obtenir du soutien social ou de réagir aux rares sources de soutien disponible. Parallèlement aux méthodes psychologiques et aux tests psychométriques, la recherche devrait s'appuyer sur l'ethnographie et sur les modèles qualitatifs, ainsi que sur l'examen systématique du tissu complexe des relations existantes dans la communauté carcérale. Si cet article sert de tremplin à de plus amples discussions et qu'il génère davantage de recherche, son but aura été atteint.Prison suicides in England and Wales continue and present a problem despite considerable policy attention. Research has proliferated and some important advances have been made. Key findings from studies carried out over the last decade in several countries are reviewed. Prison suicide is increasingly seen as a problem of vulnerability and coping. Improvements to regimes and relationships can offer much needed support. There are clear links between problem-solving, coping, social support and suicidal behaviour in prison. This paper argues that prison suicide needs to be understood within a framework of interpersonal social relationships. Research should draw on readily available sociological literature, which highlights the significance of social networks in the prison community. Those at risk of suicide may be least likely to have, be able to summon, or respond to scarce sources of social support. Ethnographic and other qualitative modes of research should be used to supplement psychological methods and the use of psychometric tests. The complex web of relationships that constitute the prison community should be systematically examined. The aim of the paper is to serve as a springboard for further discussion and for the generation of further research