Quantitative assessment of the effects of climate change and human activities on runoff is very important for regional sustainable water resources adaptive management. In this study, the non-parametric Mann-Kendall test is used to identify the trends in and change points of the annual runoff with the aim of analysing the changing characteristics of the hydrological cycle. The study presents the analytical derivation of a method which combines six Budyko hypothesis-based water-energy balance equations with the PenmanMonteith equation to separate the effects of climate change and human activities. The method takes several climate variables into consideration. Results based on data from the Yongding River basin, China, show that climate change is estimated to account for 10.5-12.6% of the reduction in annual runoff and human activities contribute to 87.4-89.5% of the runoff decline. The results indicate that human activities are the main driving factors for the reduction in runoff.Key words climate change; human activities; runoff; Yongding River basin, China Quantification des effets du changement climatique et des activités humaines sur l'écoulement dans la zone d'alimentation en eau de Pékin, Chine Résumé L'évaluation quantitative des effets du changement climatique et des activités humaines sur l'écoulement est très important pour une gestion durable et adaptative des ressources en eau régionales. Dans cette étude, le test non paramétrique de Mann-Kendall a été utilisé pour identifier les tendances et les sauts de l'écoulement annuel afin d'analyser l'évolution des caractéristiques du cycle hydrologique. L'étude présente l'établissement une méthode analytique qui combine six équations de bilan eau-énergie basées sur l'hypothèse de Budiko avec l'équation de Penman-Monteith, pour séparer les effets du changement climatique et ceux des activités humaines. La méthode prend plusieurs variables climatiques en considération. Les résultats basés sur les données du bassin de la rivière Yongding, en Chine, montrent que l'on peut estimer que la réduction de l'écoulement annuel prévu serait due pour 10,5 à 12,6% au changement climatique et pour 87,4 à 89,5% aux activités humaines. Ces résultats indiquent que les activités humaines sont le principal facteur responsable de la réduction de l'écoulement.