travail est de dresser pour le Néolithique un état des lieux de la connaissance sur les sépultures implantées dans des cavités naturelles et dans des monuments. Le cadre géographique se limite au bassin sud-Adour. Nous nous sommes particulièrement intéressés aux conceptions partagées des espaces funéraires et des sanctuaires. Cette recherche s'appuie essentiellement sur les fouilles et les études menées depuis près de 30 ans et par le Projet Collectif de Recherche (PCR) en cours sur le mégalithisme « Structures dolméniques et territoires dans les Pyrénées nord-occidentales ».Les données des premiers temps du Néolithique sont quasiinexistantes. Quant au Néolithique moyen et final, la documentation montre que les pratiques s'inscrivent dans les modalités observées plus largement dans un courant atlantique mais aussi, au Néolithique final avec ce qui existe à l'est de la chaîne des Pyrénées.Deux éléments nous semblent particulièrement importants : Les tumulus, édifiés à partir du Néolithique moyen, avec ou sans architecture mégalithique, véritables marqueurs de territoire, sont encore édifiés à l'âge du Bronze mais également réutilisés jusqu'à la période antique -Plus discrètes, les grottes sont également utilisées à plusieurs reprises par une même communauté, puis, quelquefois plusieurs décennies ou siècles après.