RésuméDes mortalités inexpliquées de Pinus pinaster nous ont amenés à rechercher la présence de néma-todes.L'analyse nématologique a révélé une nématofaune importante (32 espèces) dans laquelle nous avons retrouvé Bursaphelenchus lignicolus, dont la pathogénicité sur les pins a déjà été étudiée et démontrée au Japon. L'étude histopathologique révèle la présence de ces nématodes dans les canaux résinifères et les trachéides du bois.La prospection faite a permis de mettre en évidence une présence de S/rex importante et l'existence, sur arbres sur pied, de champignons de bleuissement.Le Pin maritime couvre l'essentiel du massif forestier landais sur plus d'un million d'hectares (Gironde, Landes, Lot-et-Garonne) et constitue par ailleurs, des boisements plus ou moins importants dans l'Ouest de la France (Dordogne, Charentes, Vendée, Sarthe, Cher, Morbihan). Bien que cette essence n'y souffre pas de dépérisse-ments aussi catastrophiques que ceux qu'elle vient de subir, du fait de Maisucoccus feyiaudi Duc. dans le Sud-Est (Var, Alpes-Maritimes), il est cependant évident que des foyers de mortalité se présentent plus ou moins régulièrement dans le temps et dans l'espace dans les régions du Sud-Ouest et de l'Ouest.Jusqu'à présent, les forestiers cherchaient l'explication dans une cause «classi-que », c'est-à-dire attaque d'insectes ravageurs primaires (Thaumetopoea piiyocampa Schiff., Clavigesta sylvesirana Curtis) « pourridiés », sécheresse, mauvaise adaptationArticle disponible sur le site http://www.afs-journal.org ou http://dx