“…Même s'il s'agit d'une profonde modification dans la conception de la personne contrevenante, des stratégies d'intervention et même des objectifs à atteindre, on observe étrangement une quasiabsence d'études portant sur les interventions prodiguées par les agents de probation au Québec (Lalande, 2012 ;Quirion et Vacheret, 2010). On note également une pauvreté d'études portant sur le rôle de l'agent de probation dans le ou les processus de désistement du crime des contrevenants (Barry, 2013 ;Farrall, 2002Farrall, , 2004Farrall et Maruna, 2004 ;McCulloch, 2005 ;McNeill, Farrall, Lightwoler et Maruna, 2012 ;Rex, 1999Rex, , 2001. Finalement, on « demande rarement [aux personnes contrevenantes] si les interventions qui leur sont destinées ont été favorables à leur désistement du crime » (Barry, 2013, p. 47).…”